« L’arrêt définitif de la centrale thermique d’Aramon en avril 2016 a soulevé des inquiétudes légitimes sur l’avenir économique et social du territoire. Mais l’enthousiasme, l’inventivité et le dynamisme exprimés ce jour démontrent à quel point la transition écologique est une solution pour la reconversion industrielle d’un territoire. Cette méthode de concertation, nous allons l’engager dans vingt territoires en 2018 pour impliquer pleinement les élus, les entreprises, l’État et les citoyens dans une dynamique de mutation économique par l’écologie » a déclaré Sébastien Lecornu, à l’occasion d’une visite dans le Gard le jeudi 26 avril. Il a dévoilé les noms des huit territoires français qui sont d’ores-et-déjà engagés dans l’élaboration d’un CTE : la communauté d’agglomération Territoire Côte Ouest (La Réunion), la métropole d’Aix-Marseille-Provence (Bouches-du-Rhône), le département de la Corrèze, la communauté de communes du Pont du Gard et du Gard Rhodanien (Gard), la communauté de communes Estuaire et sillon, Saint-Nazaire Agglomération, Nantes Métropole (Loire-Atlantique), la communauté d’agglomération Saint-Avold Synergies (Moselle), la communauté urbaine d’Arras (Pas-de-Calais) et la communauté d’agglomération havraise (Seine-Maritime).
PUBLICITÉ
Pour rappel, fin novembre dernier, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) avait rendu un avis sur les CTE. Celui-ci préconisait alors de modifier le nom du dispositif pour préférer « contrat de transition écologique et solidaire » (CTES), ou encore de « lister les emplois à créer et offrir des perspectives d’évolutions locales de carrière ».