Ce procédé affiche une efficacité d’abattement du caractère entartrant de l’eau de 98,8 %, « à comparer aux 50 % en moyenne des procédés magnétiques», dit-on chez Watercat.
Le principe consiste à précipiter le calcaire sous une forme cristalline non incrustante, à savoir des nanocristaux (0,02 micron) de structure rhomboédrique (forme dite aragonite, qui s’oppose à la forme incrustante calcite).
Pour cela, l’eau passe dans un réacteur, une sorte de bombonne dans laquelle sont placés des granulats catalytiques organiques de la taille de grains de sable fin. Lors du passage de l’eau, ces grains fortement chargés négativement attirent les ions calcium qui vont se nicher dans les nanoporosités du matériau. C’est là que se déroule la réaction catalytique quand les grains frottent les uns contre les autres : les carbonates rencontrent les ions calcium non incrustants qui sortent des granulats.
Un autre intérêt du procédé est d’obtenir un effet curatif sur les réseaux en place, « la structure amorphe formée par le procédé ayant tendance à chercher du calcaire disponible (déjà incrusté) pour se restabiliser, favorisant ainsi son détachement », précise un responsable technique. L’installation de ce procédé est simple, par by-pass sur le circuit existant. Des tests sont également en cours au CSTB afin de faire certifier les appareils.
CONTACT : Watercat, tél. : 03 88 08 80 20.Cécile Clicquot de MentqueCliquez ici pour découvrir et vous abonner à La Lettre de l’environnement.
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