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BIODIVERSITÉ

Le génie écologique reste dans le vert

LA RÉDACTION, LE 1er DÉCEMBRE 2014
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Les petits ruisseaux font les grandes rivières. Le fameux proverbe illustre à merveille la situation de l'emploi dans le secteur du génie écologique : de nombreuses petites structures qui embauchent, qui un ingénieur, qui deux techniciens-paysagistes, qui deux commerciaux… « Poussé par une réglementation favorable et le plan de relance économique de 2009, le secteur a beaucoup embauché jusqu'en 2013. Aujourd'hui, cela continue, mais à un rythme plus lent », observe Frédéric Melki, président de la commission environnement et biodiversité de Syntec Ingénierie et du bureau d'études Biotope. Si la société de conseil qu'il a fondé en 1993 proposera une quinzaine de postes en 2015, pour la majorité des entreprises du secteur le flot des embauches se tarit. « J'étais seul à bord à la fin des années 1990 ; nous sommes maintenant une quinzaine. L'an prochain, j'espère pouvoir pérenniser cinq postes en CDD ou en apprentissage. Cela dépendra de la reprise de l'activité des collectivités », patiente Louis-Philippe Blervacque, directeur du bureau d'études Airele. En pleine structuration, notamment sous l'impulsion de l'État, le secteur crée toujours plus d'emplois qu'il n'en détruit. Mais quand ceux dont les marchés dépendent de la commande publique font du sur place, d'autres surfent sur d'autres vagues… À l'origine de la fondation de l'Union professionnelle du génie écologique (UPGE), Dervenn, qui mène conseils, études et travaux dans le domaine avec une trentaine de salariés, vient de signer un gros contrat encore confidentiel. « Nous allons recruter un ou deux ouvriers en CDD, un ingénieur senior en CDI et un stagiaire naturaliste en fin de master 2 », explique Hélène Soyer, référent-conseil chez Dervenn. Du côté des paysagistes qui reviennent de plus en plus à des pratiques « naturelles », c'est aussi la commande privée, notamment celle des particuliers, qui tire le marché. « Nous embaucherons en 2015 entre six et huit personnes : deux ou trois pour faire face au roulement naturel de notre effectif de 65 salariés, un ou plusieurs commerciaux ainsi qu'un chef d'équipe et un ouvrier. Nous recrutons, en grande majorité en CDI, des personnes qui ont suivi des études de paysage. Nous avons besoin de professionnels qui présentent bien, qui connaissent le métier et les végétaux, avec un bac pro au minimum pour les ouvriers, et un BTS pour les chefs d'équipe », illustre Olivier Bédouelle, gérant et créateur de Vertdéco. Les entreprises du paysage ont connu au premier semestre 2014 une croissance de 4,5 %. « Elles continuent à créer des emplois, mais la proportion inhabituellement élevée de CDD conclus (53,5 % des embauches) témoigne tout de même d'une certaine inquiétude », relève Catherine Muller, présidente de leur union nationale, l'Unep. Un entrepreneur du secteur sur quatre craindrait ainsi une baisse de son carnet de commandes…


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