D’après l’Observatoire national de la biodiversité, 56.000 hectares de terres agricoles et de zones naturelles ont été perdues en 2015. Les surfaces artificialisées représentent ainsi 9,4 % du territoire métropolitain.
« Caractéristique du phénomène d’étalement urbain, les surfaces artificialisées augmentent plus vite que la population. Ainsi, alors qu’en 2006 la France métropolitaine comptait 4.568.500 hectares artificialisés, cette surface atteint en 2015 5.160.300 hectares – soit, rapporté à la population, respectivement 744 et 800 mètres carré de surface artificialisée par habitant », indique ce 26 mars, l’Observatoire national de la biodiversité, porté l’Agence française pour la biodiversité (AFB). Depuis 2006, 590.000 hectares de terres agricoles et d’espaces naturels ont donc laissé place à des surfaces goudronnées, des pelouses et bâtiments. Les surfaces goudronnées représentant 48 % des surfaces artificialisés entre 2014 et 2015.
D’après les données de l’Observatoire, 9,4 % du territoire métropolitain est couvert par des surfaces artificialisées. Une artificialisation qui « s’accompagne souvent d’une imperméabilisation des sols », est-il souligné. Par ailleurs, ces surfaces artificialisées sont « souvent propices au ruissellement, ce qui peut accentuer les phénomènes de crues ».
Néanmoins, un ralentissement de la progression de l’artificialisation est constaté depuis 2009 : « elle est ainsi passée de +1,9 % entre 2006 et 2009, à +1,1 % entre 2009 et 2015 », conclut l’Observatoire national de la biodiversité.