Ces 25.000 pneus étaient à l’origine « destinés à jouer le rôle de récifs artificiels », rappelle l’AFB. Mais « après concertation et évaluation scientifique, l’ensemble des acteurs du projet (AFB, Conseil départementan des Alpes-Maritimes, ville de Vallauris-Golfe Juan, ville d’Antibes et Michelin) a constaté que ces récifs artificiels ne répondaient plus à l’objectif initial de soutien à la pêche professionnelle », est-il expliqué. La présence de ces récifs artificiels a également été jugée incompatible avec la conservation des habitats marins de cette zone protégée.
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- interrompre le processus d’altération de l’écosystème et des habitats d’intérêt communautaire ;
- consolider l’équilibre de cet écosystème pour le conserver ;
- rétablir l’écosystème dans ses fonctions et son état naturel ;
- libérer les fonds marins d’une occupation extensive liée au phénomène de dissémination des pneus au gré de la houle et des courants ;
- un partenariat au service de la reconquête de la biodiversité.
Le Conseil départemental des Alpes-Maritimes, la ville d’Antibes et le Comité local des pêches et des élevages marins et les deux prud’homies – organisations locales de pêches - d’Antibes et de Golfe Juan, accompagnent l’AFB dans cette nouvelle opération.