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Pour l’ONF, « sans adaptation, on condamne la vie dans la forêt »

Par Floréane Marinier. Publié le 9 décembre 2020.
Pour l’ONF, « sans adaptation, on condamne la vie dans la forêt »
Crédits : Pixabay
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À l’occasion de la journée mondiale du climat, l’Office national des forêts (ONF) est revenu sur les services rendus par la forêt dans la neutralité carbone et sur la nécessité de l’aider à s’adapter au changement climatique.
 
« La filière forêt-bois est le pilier principal sur lequel s’appuie la stratégie d’absorption de CO2 ». Cyril Brûlez, expert carbone à l’Office national des forêts, a fait le tour des services rendus par la forêt pour atténuer les effets négatifs du changement climatique. Il rappelle la nécessité de faire concorder l’atténuation, « l’ensemble des pratiques qui permettent de réduire les gaz à effets de serre et d’absorber les émissions de CO2 », et l’adaptation, « les actions qui permettent de mieux faire face au changement climatique ». L’une n’allant pas sans l’autre.
 
Des capacités de stockage changeantes
 
Si la photosynthèse est le mécanisme principal de la séquestration de carbone, « les arbres ne représentent que la moitié du stockage dans l’écosystème, une bonne partie est également stockée dans les sols », notamment grâce à la dégradation de la matière sur le sol (comme les feuilles mortes), rappelle Cyril Brûlez. De plus, « les forêts ne sont pas équivalentes en termes de stockage carbone à cause des conditions climatiques (la capacité à retenir l’eau, les nutriments, le climat). Les forêts continentales séquestrent plus en moyenne que les forêts méditerranéennes. » En novembre dernier, le CNRS rapportait que les forêts méditerranéennes souffraient davantage de la perte de faune terrestre, affectant la dégradation de la matière et le stockage de carbone dans le sol. La capacité de stockage change aussi selon les matériaux issus du bois : le bois d’œuvre (fenêtres, construction) est celui qui va stocker le plus longtemps, suivi du bois d’industrie (emballages, palettes, cartons) et du bois-énergie.
 
Une adaptation nécessaire
 
Le réchauffement se perçoit surtout car certaines espèces déménagent vers des environnements plus cléments : « certaines essences commencent à remonter sur les flancs montagneux pour avoir accès à des températures plus accessibles. Il y a aussi les risques abiotiques tels que les tempêtes ou les incendies : en 2090, l’ensemble du territoire va subir le risque incendie. Depuis 2019, 200.000 hectares de forêts ont été touchés par les impacts du changement climatique, et le phénomène ne va pas s’arrêter », décrit Cyril Brûlez.
 
Pour limiter ce risque, une intervention humaine peut être nécessaire. « Sans adaptation, on ne pourra pas pérenniser l’effet de séquestration de carbone en forêt. » Pour faciliter cette adaptation, l’ONF conduit plusieurs projets de recherche, qui consistent à introduire des essences dans des territoires inhabituels pour elles, pour voir comment elles évoluent ou s’adaptent à moyen terme aux évolutions des conditions climatiques. Les collectivités peuvent aussi avoir un rôle à jouer, et « mesurer ce que représentent les émissions à son niveau pour définir une stratégie ».
 
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