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Les sites marins du Patrimoine mondial joueraient un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique

Par Abdessamad Attigui. Publié le 3 mars 2021.
Les sites marins du Patrimoine mondial joueraient un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique
Le carbone bleu présent dans les sites marins protégés contribuerait à la lutte contre le réchauffement climatique. Crédits : Unesco/DR
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L’Unesco a publié, le 25 février, la première évaluation scientifique des écosystèmes de carbone bleu présents dans les sites du patrimoine mondial marin. Ce rapport met en évidence la valeur essentielle de ces habitats pour la lutte contre le changement climatique.

Des écosystèmes marins protégés capables d’absorber une grande quantité de carbone… Telle est la découverte mise en avant dans le rapport de l’Unesco publié le 25 février. L’analyse démontre que les sites du patrimoine mondial marin sont « les gardiens des plus grands écosystèmes de carbone bleu dans le monde, ce qui les rend plus précieux que jamais ». Ces écosystèmes couvrent une superficie de 207 millions d’hectares, ce qui représentait 10 % de toutes les zones marines protégées dans le monde en 2020.

Même si leur étendue ne représente que 1 % des océans de la planète, ces sites analysés abritent au moins 21 % de la surface totale des écosystèmes de carbone bleu et 15 % de l’ensemble des ressources de carbone bleu dans le monde. Les scientifiques ont ainsi découvert que les herbiers marins, les marais salants et les mangroves, baptisés « écosystèmes de carbone bleu », figuraient parmi les puits de carbone les plus puissants qui soient. Ces sites constituent un environnement naturel capable d’absorber le dioxyde de carbone dans la biosphère, expliquent les chercheurs. En stockant d’importantes quantités de carbone provenant de l’atmosphère ou des océans, ces écosystèmes permettent d’atténuer le changement climatique.

« Situés en bordure des côtes, les écosystèmes de carbone bleu jouent un rôle écologique important dans le cycle du carbone et des nutriments en constituant des alevinières et des habitats pour de nombreuses espèces marines et terrestres, mais également dans la protection des côtes, et dans la préservation des moyens de subsistance et du bien-être des populations locales », a déclaré Ernesto Ottone R., sous-Directeur général pour la culture de l’Unesco.

Des crédits carbones pour la protection de cette biodiversité marine

Parmi les écosystèmes naturels les chercheurs citent les mangroves des Sundarbans, présents en Inde et Bangladesh ; le Parc national des Everglades aux États-Unis, et la Baie Shark située en Australie occidentale qui abritant le plus grand écosystème d’herbiers marins documenté du monde ; la Grande Barrière, qui abrite le plus vaste écosystème de prairies sous-marines de la planète.

En revanche, cet ensemble d’écosystèmes marins est confronté à la pollution plastique et au changement climatique. L’Unesco mène la barque pour la mise en place de stratégies spécifiques de conservation du carbone bleu. Pour encourager au financement de la préservation des écosystèmes de carbone bleu, des crédits carbones pourraient être distribués aux Etats ayant contribués à la restauration et la préservation des écosystèmes dégradés. Ces stratégies d’encouragement permettront aux écosystèmes de retrouver leur fonction vitale et orienter les pays à respecter leurs engagements dans le cadre de l’Accord de Paris.
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