Le réchauffement climatique impose de sortir au plus vite des énergies fossiles. Dans un contexte de transition énergétique urgente, face aux menaces en cours sur le développement des EMR, à l’opposé de tout moratoire, une politique volontariste d’aménagement de parc d’éoliennes en mer, combinée à une évolution déterminée vers la sobriété, permet d’assurer la transition en respect des milieux.
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- La concertation et la transparence : tous les acteurs, y compris les associations de protection de la nature, doivent être associés aux prises de décision dès le début des projets de développement des éoliennes en mer.
- Les Zones de Protection Forte : Bretagne Vivante propose comme les autres associations de FNE une protection forte de 10 % de l’espace de chaque façade maritime hexagonale, contre moins de 1 % aujourd’hui. Aucune activité anthropique ne peut y avoir lieu, sauf cas exceptionnel. La séquence ERC (Eviter Réduire Compenser) doit y être appliquée, mais elle concerne tout l’espace maritime.
- Des études scientifiques rigoureuses : L’acquisition de connaissances préalables à toute implantation est indispensable. Les résultats des programmes en cours, tels que MIGRATLANE, ECUME dont BirdRisk, EOS EMR, doivent être pleinement intégrés dans la planification. La connaissance scientifique a très fortement progressé grâce au développement des AMP et surtout des premiers parcs éoliens, avec des premiers retours qui ne font apparaître aucun impact environnemental majeur.
- Une vision à long terme : Les projets doivent être appréhendés comme des initiatives de territoire, prenant en compte leur impact environnemental sur les 3 phases de leur cycle de vie (construction, exploitation, démantèlement).