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Daniel Averbuch, responsable énergies marines, IFP Énergies nouvelles.

LA RÉDACTION, LE 23 MAI 2011
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Des projets d'éoliennes flottantes émergent. Connaît-on le vrai potentiel de cette filière ? L'éolien flottant reste une technologie à bâtir. Mais il possède un vrai potentiel. Au niveau mondial, les estimations prévoient une production annuelle de 10 000 terawattheures. C'est deux mille fois la consommation électrique française. L'offshore ordinaire - fixe - concerne des profondeurs relativement faibles, jusqu'à 50 mètres de fonds. Au-delà, l'éolien flottant prend tout son intérêt, car il réduit les coûts liés aux fondations. La France a la particularité d'avoir des profondeurs qui augmentent très rapidement à mesure que l'on s'éloigne des côtes. L'éolien flottant représente un important potentiel sur ses façades atlantique et méditerranéenne. Il serait dix fois supérieur à celui de l'offshore fixe. Derrière ces promesses, quelle réalité industrielle existe-t-il ? L'éolien flottant est un marché à l'horizon 2020. Des fabricants de turbines, comme Alstom et Areva, s'y intéressent. Dans les projets français, figurent déjà des poids lourds du domaine naval ou offshore. Ainsi, le projet Winflo est porté par la société lorientaise Nass & Wind avec DCNS comme partenaire. Il cible l'Atlantique, notamment la Bretagne. Autre exemple, le projet Vertiwind est porté par Technip, avec IFP Énergies nouvelles, la PME Nénuphar, Converteam et EDF Énergies nouvelles. Il cible la Méditerranée. À l'étranger, le projet le plus avancé est celui de Statoil, pour qui Technip a installé fin 2009, en Norvège, une éolienne Siemens de 2,3 mégawatts (MW) sur une plateforme. Mais les technologies restent balbutiantes... En général, les projets correspondent à des puissances de 2 à 5 MW, pour des rotors de 80 à 120 mètres de diamètre. Mais tous les types de plateformes et d'éoliennes sont actuellement étudiés. L'éolienne Winflo est à axe horizontal, celle de Vertiwind à axe vertical. Pour la première technologie, l'industrie possède de vrais retours d'expérience. L'axe vertical offre certes moins de recul historique, mais un grand avantage. Une génératrice située en bas, et non en haut dans la nacelle, permet une plus grande stabilité du flotteur et facilite la maintenance. Les acteurs cherchent le meilleur compromis entre coûts et stabilité de la plateforme. Au final, tout dépendra du site considéré, des conditions de vent et de houle. Je ne crois pas à une standardisation absolue des technologies.


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