Les projets se bousculent pour Terra Nova et les fonds suivent. L'entreprise française annonce pour 2013 l'installation d'un site au Canada pour un investissement de 20 millions d'euros. Destinée à la collecte des cartes électroniques, à l'extraction et à la valorisation du fer et de l'aluminium, l'unité traitera 50 000 tonnes de matières par an et embauchera une trentaine de personnes. Le concentré de cuivre sera revendu à des fonderies. Pour les dirigeants, la démarche ne devrait pas s'arrêter là. Ils espèrent ouvrir des sites similaires tous les 18 mois à l'étranger. Sur la liste, figurent les États-Unis, le Brésil, l'Afrique du Sud et l'Inde. Sur son site historique, à Isbergues (Pas-de-Calais), Terra Nova prévoit d'investir également 15 millions d'euros. Avec une ambition à moyen terme : recycler des cartes électroniques à plus forte valeur ajoutée d'où pourront être extraits du palladium, de l'étain, de l'or et de l'argent.