Avec plus de 137 millions d'euros investis dans 18 sociétés « cleantech » françaises, le troisième trimestre 2013 a été particulièrement actif pour le secteur, selon le baromètre réalisé par l'Association française des investisseurs en capital (Afic). Sophie Paturle, présidente du club Cleantech Afic, se félicite de ce niveau d'investissement, « le deuxième meilleur, depuis l'existence du baromètre. Un signe d'autant plus encourageant que, depuis le début de l'année, tous les secteurs sont bien couverts, ainsi que l'ensemble des stades de développement ». Près des deux tiers des montants investis portent sur des opérations de capital développement ou de capital-transmission, « signe de la capacité du secteur à engendrer des entreprises pérennes », apprécie Alexis Gazzo de chez Ernst & Young, membre du Club Cleantech Afic. Cette performance, portée par les opérations réalisées au capital de Cap Vert Finance et d'Invicta, permet à la France de se distinguer dans le paysage européen, devant la Grande-Bretagne et l'Allemagne. Elle représente à elle seule environ un tiers des fonds levés en Europe. Ce résultat « est d'autant plus remarquable qu'il s'inscrit dans une période de turbulences pour les filières des écotechnologies », complète Alexis Gazzo.