Les États membres de l'UE soutiennent bien l'ambition de la Commission d'encourager le déploiement d'un réseau d'infrastructures de recharge de carburants alternatifs (électricité, gaz, hydrogène). Mais ils ont, lors du Conseil transports, édulcoré la proposition de directive en tablant sur une élaboration d'un réseau de recharge à l'horizon 2030, et non 2020. La majorité des États membres veulent aussi déterminer eux-mêmes leurs plans nationaux de déploiement des infrastructures de stations de recharge et de ravitaillement. La Commission voulait imposer des stations de recharge électriques et hydrogène tous les 300 km pour les voitures, des stations de recharge pour le gaz naturel liquéfié tous les 400 km pour les poids lourds et tous les 150 km dans les ports pour les navires.