Suite à la catastrophe pétrolière Deepwater Horizon, des résidus persistants continuent d'affecter l'écosystème marin. Des chercheurs de l'EPFL, en Suisse, et de l'Institut Océanographique de Woods Hole (WHOI), aux États-Unis, ont analysé la composition de galettes de sable et de pétrole, récoltées sur les rives du golfe en 2011. Ils ont pu en identifier la composition et en démontrer la nocivité. Les scientifiques ont démontré que ces galettes contenaient d'importantes quantités d'hydrocarbures hydrophobes identifiés comme étant des graisses saturées de différents sous-groupes. Par exemple, l'un des huit échantillons comprenait des hydrocarbures saturés (26 %), des hydrocarbures oxygénés (66 %) et des hydrocarbures aromatiques (7 %). Une première étape nécessaire, si l'on veut mieux comprendre les effets de ces résidus persistants sur l'écosystème marin. L'étude a été publiée le 22 janvier 2014 dans Environmental Science & Technology. epfl.ch