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« le photovoltaïque doit être traité comme l'éolien »

LA RÉDACTION, LE 26 MAI 2015
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Comment se porte la filière photovoltaïque en France ? Inutile de se voiler la face : l'état de la filière est très mauvais. Sans mesures qui entreraient en vigueur dès 2016, le pire reste à venir. Dès le second semestre 2015, le nombre de projets va chuter. Pour la filière, le grand chantier est aujourd'hui de faire reconnaître l'énergie solaire à sa juste valeur en France. L'administration nous traite avec méfiance. On continue de nous faire payer la bulle des années 2008-2010. Il faudrait plutôt se montrer pragmatique et anticiper l'avenir. Comment voyez-vous l'avenir du photovoltaïque se dessiner ? Distinguons trois marchés. D'abord, les centrales au sol. Nous demandons qu'elles soient traitées comme l'éolien terrestre ! Attention, il ne s'agit pas de rabaisser l'éolien, mais plutôt de libérer le solaire. Les deux filières sont complémen taires. Le photovoltaïque au sol ne coûte pas plus cher à la collectivité que l'éolien et représente une filière industrielle au moins aussi présente sur le territoire français. Les centrales photovol taïques ne posent pas non plus de problème en termes d'acceptabilité. Nous ne pouvons pas accepter d'être traités différemment de l'éolien. Ensuite, il y a le photovoltaïque en toiture, chez le particulier d'une part, sur les grandes toitures d'autre part. Plaçons-nous dans une logique d'énergie locale et cherchons à favoriser l'autoconsommation. C'est le modèle qui coûtera le moins cher à la collectivité et c'est l'avenir de la filière. Dans le résidentiel, les projets représentent des puissances limitées. Il y a une forte demande et l'offre existe. Il faut simplement trouver le système pour que l'électricité qui ne sera pas autoconsommée soit achetée, et non perdue. Avec les plus grandes toitures, la situation est plus délicate. À de rares exceptions près, les sites ne pourront pas entièrement autoconsommer leur production. Travaillons donc sur le stockage de l'électricité et sur les logiques de boucles d'énergie locales. C'est à l'Ademe de lancer de telles expérimentations. Quelle est la mesure la plus urgente à prendre ? Au lieu des actuels appels d'offres, qui sont insuffisants en volume comme en régularité, nous demandons l'ouverture pour dix-huit mois d'un guichet unique pour les centrales au sol, suivant les mêmes modalités que l'éolien terrestre. Ensuite, puisque l'Union européenne impose des appels d'offres à partir de 2017, prévoyons-les dès maintenant pour les grandes toitures et les ombrières. Ces projets sont ceux qui fourniront des volumes significatifs à la filière et qui permettront de développer les savoir-faire nécessaires pour remporter des marchés à l'international.


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