Devenir le premier jumeau numérique du parc bâti national. Telle est l’ambition de l’observatoire national des bâtiments, récemment lancé par U.R.B.S. Des entreprises, des collectivités publiques et des citoyens peuvent y trouver les données les plus précises et les plus récentes sur les constructions, allant de la précarité énergétique aux habitats dégradés.
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Plus de 10.000 utilisateurs
En seulement six mois depuis son lancement, cet « open street map » compte déjà plus de 10 000 utilisateurs. Parmi eux, on retrouve des structures publiques (locales et nationales) à hauteur de 50 %, ainsi que des bailleurs sociaux, des bureaux d’étude, des enseignants-chercheurs, des étudiants, des architectes, des agents immobiliers, des notaires, des assureurs et des banques, des diagnostiqueurs, et des particuliers. Tous ces utilisateurs constatent un gain de temps précieux et disposent de données actionnables et qualifiées pour leurs métiers.
La société qui compte aujourd’hui une équipe de 12 ingénieurs, annonce déjà les prochaines évolutions prévues pour l’ONB. Celles-ci comprennent la mise à jour et l’enrichissement continus du catalogue de données, notamment par l’ajout d’informations liées aux permis de construire. L’objectif est également de structurer la communauté des utilisateurs et de faciliter les échanges sur les pratiques et les utilisations des données. Enfin, l’ONB prévoit de mettre à disposition des API permettant de connecter ou de développer de nouveaux services basés sur le référentiel de données. Ces modifications visent in fine à faire de l’ONB « l’Open Street Map du bâti en France, en contribuant aux géocommuns grâce à l’exhaustivité et à l’autogestion des informations par la communauté ».