Aujourd’hui, deux tiers des boues françaises, soit 0,5 M t/an de M.S., sont épandues, d’où la nécessité d’une relation durable entre le monde agricole et celui du traitement de l’eau. Deux chercheurs, Christian Nicourt de l’Inra et Rémi Barbier du Cemagref, viennent de publier une étude comparant la manière dont trois départements français (Bas-Rhin, Dordogne, Seine-et-Marne) ont géré la valorisation agricole. Ils montrent qu’il existe plusieurs types d’organisation, mais aussi des tendances communes (augmentation du transport des boues loin des agglomérations, augmentation de la filière compostage). Malgré tout, cette filière reste fragile, basée sur le volontariat des agriculteurs.
À lire aussi, l’article publié par Rémi Barbier et Sylvie Lupton dans Le dossier de l’environnement de l’Inra n° 25, téléchargeable : Dossier de l’environnement de l’Inra n° 25