La circulaire du 15 décembre 1992 dite circulaire Bianco, prévoit en effet la réalisation d'un bilan environnemental trois à cinq ans après la mise en service d'une telle infrastructure. Par anticipation, RFF a décidé de suivre dès aujourd'hui une cinquantaine de sites « représentatifs des particularités locales tous porteurs des enjeux environnementaux globaux rencontrés sur les 300 km de la LGV ». L'objectif de RFF est de suivre l'évolution du paysage et de constituer une banque de données environnementales évolutives (BDEE) qui servira aussi aux prochains projets de LGV. Six thèmes sont surveillés : la ressource en eau (qualité, champs d'inondation, comportement des nappes), le milieu naturel (faune et flore), l'occupation du sol et les usages de l'espace, le bruit, l'évolution des paysages et les activités de loisirs. RFF a mis en place un Comité technique composé de représentants de l'Etat, de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, des parcs naturels régionaux, d'associations et d'universitaires. Le premier bilan environnemental, celui de la phase des travaux de génie civil, sera publié avant juin 2007, date de la mise en service de la LGV Est.Michaël PronierCliquez ici pour consulter le site de la ligne à grande vitesse Est européenne.Cliquez ici pour écrire à la rédaction d’Environnement-online.