Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
EAU

Choisir sa formation pour s'ouvrir des portes

LA RÉDACTION, LE 1er DÉCEMBRE 2006
Archiver cet article
Newsletters
Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
Depuis dix ans, l'offre de formations en environnement ne cesse de s'étoffer. Mais toutes ne sont pas idéales si vous souhaitez intégrer la fonction publique territoriale. Avant d'entamer la préparation des concours externes accessibles à bac + 3 (cadre B) ou bac + 5 (cadre A), réputés de plus en plus ardus, mieux vaut choisir la bonne filière en ayant une idée de son futur métier. Pour des responsabilités dans l'environnement, voici les principaux métiers proposés en collectivité locale : écoconseiller, chargé de mission ou d'études, responsable de la gestion d'espaces verts, directeur environnement. Dans une petite commune, vous pourrez endosser toutes ces casquettes à la fois ! Il arrive aussi qu'un technicien territorial expérimenté assume la responsabilité du service environnement. Pour garder la tête froide, de solides études sont donc appréciées. École d'ingénieur, diplôme de droit ou d'architecture suivi d'un mastère, maîtrise scientifique complétée par un DESS management ou relations publiques de l'environnement... Autant de formations validées par un stage qui peut déboucher sur une embauche en collectivité par voie contractuelle (lire pp. 92 et 93). Mais passer le concours d'ingénieur territorial reste le sésame pour qui vise la sécurité de l'emploi. Quoique : selon le dernier baromètre du Centre national de la fonction publique territoriale, la tendance est à la baisse dans plusieurs grands secteurs, comme la propreté. Moins de contractuels Décentralisation oblige, il ne faut pas hésiter à viser les conseils généraux et régionaux, qui recrutent autant que les communes. « On n'engage plus de contractuels. Ceux qui le sont doivent passer le concours interne. On recrute sur profil des fonctionnaires motivés par la complexité des dossiers régionaux que prend en main le chargé de mission », souffle-t-on au conseil régional des Pays de la Loire. Dans ce cas, un ingénieur débutant peut faire l'affaire. Pour gérer des espaces naturels, l'expérience du secteur est plus importante. Pour diriger un service régional, un double profil de manager et de scientifique est requis. Pour passer directeur environnement, poste rémunéré entre 30 000 et 60 000 euros par an, et se retrouver aux commandes de politiques publiques environnementales, dix à quinze ans d'expérience sont nécessaires. Des connaissances réglementaires et administratives sont également exigées. Autant dire que les ingénieurs formés dans les grands corps d'État sont les plus aptes à briguer de tels postes. Chassé-croisé inquiétant Si beaucoup de directeurs environnement ont débuté à une époque comme contractuels, avant de devenir chargés de mission et chefs de service, une inquiétude naît de ce chassé-croisé entre hauts fonctionnaires et employés territoriaux désirant évoluer dans la hiérarchie. « On va droit dans le mur avec, d'un côté, des collectivités férues de contractuels et, de l'autre, celles qui recyclent leurs dirigeants aux postes intéressants. Pour les nouveaux diplômés bardés d'expérience comme moi, le secteur est quasi bouché », constate une jeune responsable environnement, peu satisfaite de son poste. « Ingénieurs et universitaires ne démordent pourtant pas de l'envie de faire carrière dans le territorial », rétorque Arnaud Bonnin, directeur environnement de la ville de Nice et vice-président de la commission carrières à l'Association des ingénieurs territoriaux de France. Autre constat : un début de parité dans le milieu et l'évolution du métier d'ingénieur vers plus de polyvalence. « On est de moins en moins dans son coin à travailler sur du technique, mais plus dans la transversalité entre services, avec une forte importance du relationnel », décrit Arnaud Bonnin. « Tout dépend de la culture de la collectivité, tempère Pierre Bérody, devenu responsable environnement de Villemomble (93) après un mastère en gestion des déchets et une expérience dans le conseil. Dans une optique de développement durable, certaines ont une démarche transversale de type gestion de projet. D'autres agissent encore service par service. Dans tous les cas, il n'y a pas de formation type hormis le concours, un bagage scientifique et la volonté d'assumer des tâches administratives, juridiques, voire de communication et de management. » Enfin, se spécialiser très tôt est un bon choix car, à en croire Patrice Rambaud, directeur environnement de la communauté d'agglomération de Narbonne, « le recrutement dépend du projet de ville : des cadres généralistes pour du développement durable, des connaisseurs du bâtiment pour la HQE... Et il y a une demande régulière de spécialistes en eau et en voirie ».


PARTAGER :
À LIRE ÉGALEMENT
Les nappes d'eau souterraines ont fini de se recharger mais restent excédentaires
Les nappes d'eau souterraines ont fini de se recharger mais restent excédentaires
CYCL’EAU 2025 : Bordeaux au cœur de l’innovation pour la gestion de l’eau
CYCL’EAU 2025 : Bordeaux au cœur de l’innovation pour la gestion de l’eau
Contrats stratégiques : Veolia renforce son leadership mondial 
Contrats stratégiques : Veolia renforce son leadership mondial 
HydroExpo 2025 : Eau, climat et territoires au cœur des échanges à Marne-la-Vallée
HydroExpo 2025 : Eau, climat et territoires au cœur des échanges à Marne-la-Vallée
TOUS LES ARTICLES EAU
Les plus lus
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS