Déjà en 2005 la limite de la potabilité avait été atteinte si l’on cumulait les taux des éléments organochlorés. Suite à cela, le suivi mis en place détecte des variations de taux et l’analyse du 14 septembre 2006 révèle un taux de 11 micro grammes par litre de tétrachloroéthylène. Le seuil à ne pas dépasser est de 10μg/l. Il est alors décidé de restreindre l’usage de l’eau aux seules tâches ménagères. Des bouteilles d’eau sont distribuées à la population. La DDASS autorise alors la mise en place d’une centrale de filtration sur charbon actif pour huit mois. Celle-ci est louée à Véolia-Eau avec un coût d’installation de 30 000 euros plus 2 200 euros par mois de location. Sa capacité est limitée à 40-45 m3/heure et ne peut donc pas accepter de surcharge accidentelle. La nappe phréatique est à 7 mètres de profondeur. Le forage n’a pas de périmètre de protection car situé en milieu urbain, proche d’une autoroute. Il devrait être abandonné et le réseau connecté avec celui du syndicat des eaux de la commune voisine de Soulaires.Gabriel Trancart
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