Dans cette plate-forme technologique dédiée aux épandages de matériaux minéraux et organiques, les recherches seront organisées autour du matériau, la boue d’épuration par exemple, le matériel d’épandage et l’impact sur l’environnement. Aujourd’hui en France, ce sont quelque 150 millions de tonnes d’effluents d’élevage et 10 millions de tonnes de boues résiduaires provenant des effluents domestiques et de l’industrie agroalimentaire qui sont épandus. Mais seuls 40% des épandeurs de matières organiques hétérogènes respectent la réglementation. Le Cemagref y a créé deux bancs de tests, l’un pour les matières minérales (Cemib), l’autre pour les matières organiques (Cemob) où il testera les performances environnementales des technologies d’épandage. Ce pôle complètera les connaissances sur les sous-produits de l’épuration, acquises notamment grâce au programme Amperes lancé en 2006 en collaboration avec Suez Environnement. Là, il s’agit de génie des procédés de compostage des boues et des ordures ménagères. L’un des objectifs d’Amperes est de maîtriser et de transférer des méthodes analytiques pour micropolluants émergents dans des environnements complexes, telles les boues de stations d’épuration (à lire dans le prochain numéro d’Hydroplus, de juin 2007).Pascale Peignen-Séraline
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