A la suite de cette nomination, il a déclaré que dans les années à venir, les problèmes de l’eau se poseraient différemment "sous l’influence des changements climatiques, de la croissance des populations, de l’évolution des usages et des consommations. Les Comités de Bassin Français ont été à juste titre qualifiés de Parlements de l’eau. Je souhaite que le Comité de Bassin Adour-Garonne, qui représente le cinquième du territoire français, se projette sur ce futur difficile à imaginer sans partir d’a priori et de solutions défendues depuis des décennies sans se demander pourquoi elles n’ont pas abouti".
Il a aussi précisé que le Comité de Bassin se pencherait aussi sur les problèmes liés "à la qualité des eaux, la préservation des zones humides ou les pollutions quelles qu'elles soient et notamment celles produites par l’habitat diffus dont les maires savent aujourd’hui l’extrême difficulté qu’il y aura à les réduire sans financement particulier".
"Pour être clair, ce n’est pas en se focalisant, sur Charlas par exemple, sans procéder à toutes les expertises qui peuvent guider la décision que l’on fera de la bonne politique de l’eau, ni en dissimulant l’insuffisance des budgets à satisfaire les besoins en termes d’investissements. »
Rédaction HYDROPLUS
Site de l'agence de l'eau Adour-Garonne