« La gestion environnementale de l’eau, à l’échelle du bâtiment et de sa parcelle est méconnue, explique Jean-Michel Axès, directeur du CSTB de Nantes. D’un point de vue scientifique, c’est un maillon manquant de la chaîne. Aquasim vient très opportunément combler cette inconnue. »
Les recherches et les tests, faits à l’échelle 1, s’ordonneront autour de deux grandes thématiques : celle du bâtiment et celle de la parcelle. A l’échelle du bâtiment, on s’interrogera sur les réseaux intérieurs et la qualité de l’eau qui y circule ; sur la récupération et l’utilisation des eaux pluviales ou encore sur le recyclage des eaux usées et des déchets, telles les feuilles récupérées sur les toitures. A l’échelle de la parcelle, autres axes de recherche, on testera le comportement des systèmes d’évacuation par temps de pluie et la "réponse" de la parcelle face à tel ou tel événement climatique (sécheresse, fortes intempéries), et on intègrera les impacts environnementaux des rejets.
Les mesures se feront grandeur nature, grâce à un ensemble de capteurs répartis sur les circuits intérieurs et extérieurs d’Aquasim et renvoyant les données à un centre de pilotage. Le process sera entièrement automatisé, informatisé et piloté par un système numérique de contrôle et commande. L’installation a été techniquement conçu et mis en place de telle sorte qu’elle soit évolutive, c’est-à-dire susceptible de s’adapter à des problématiques encore inconnues… Aquasim s’inscrit également dans une échelle européenne. Au-delà des partenariats financiers et industriels, la part belle sera donc faite aux partenariats scientifiques avec des laboratoires et des réseaux nationaux et internationaux.Site Internet du CSTBCSTB - Jean-Michel Axès