« C'est un sentiment de crainte quant à leur survie qui domine aujourd'hui dans les laboratoires départementaux d'analyse », soulignait Philippe Grosvalet, vice-président du conseil général de Loire-Atlantique, lors d'une conférence de presse le 17 novembre. Lors des appels d'offres lancés par les Ddass, qui ont été rendus obligatoires par la loi sur l'eau et les milieux aquatiques, ces instituts publics sont mis en concurrence avec le privé. Cet été, le laboratoire départemental de Loire-Atlantique, l'Institut départemental d'analyse et de recherche, s'est vu renouveler son agrément pour des analyses de l'eau jusqu'en 2012. En revanche, « deux ans après l'adoption de cette loi, plusieurs laboratoires publics, dont les compétences et les moyens sont reconnus, ont déjà dû arrêter leur activité hydrologie après la perte de ce marché », regrette Philippe Grosvalet.