Par une décision du 16 décembre 2008, le Tribunal administratif de Clermont-Ferrand a annulé l'autorisation délivrée fin 2007 permettant l'aménagement d'une microcentrale sur la Santoire, dernière rivière du bassin de la Rhue (affluent de la Dordogne) dénuée d'ouvrage de production hydroélectrique. Le barrage devait se situer à l'aval de Saint-Bonnet-de-Condat et mesurer 3,80 mètres de haut. Située au cœur du Parc Naturel Régional des volcans d'Auvergne, la Santoire « abrite de nombreuses espèces protégées telles que la Loutre », rappelle France Nature Environnement (FNE). Cette association avait rejoint des citoyens membres de l’association Dordogne Vivante et la Fédération de pêche du Cantal pour demander l’annulation. Le projet « ne pouvait manquer de conduire à « la dégradation objective de la masse d'eau », en contradiction avec la directive cadre sur l’eau, comme l’avait d’ailleurs indiqué l'Agence de l'Eau Adour-Garonne lors de l’instruction administrative. (…) L’équipement de nouvelles rivières jusqu’ici préservées n’est pas conforme à nos engagements écologiques européens », poursuit FNE.Caroline Kim, HYDROPLUSLe site de la FNELe blog