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EAU

Saur repart à l'international

LA RÉDACTION, LE 1er MAI 2009
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En février dernier, Saur inaugurait la nouvelle station d'épuration de Dakar, au Sénégal. Une belle référence pour cette entreprise qui dispose d'une histoire de cinquante ans à l'international, et particulièrement avec le continent africain. Certes, pendant les quelques années où le groupe français était sous la coupe d'un fonds d'investissement, suite à un rachat par LBO, cette ouverture sur l'international a été stoppée... Enfin presque, tant il était difficile pour ses ingénieurs et commerciaux de renoncer à concourir à ce type d'appel d'offres. Saur a donc continué à construire quelques usines durant cette période qui s'est étalée de 2005 à 2007. SUR LE TERRAIN L'arrivée de Joël Séché parmi les actionnaires (en 2007) et à la présidence du groupe (en 2008) a remis du baume au coeur des salariés de Saur, privilégiant le travail sur le terrain et une dynamique plus entrepreneuriale. En témoigne l'activité de la division ingénierie-construction pour l'international et les Dom-Tom, c'est-à-dire sur ses anciens territoires de prédilection. « En se présentant en tant que Saur, on dispose d'un vrai patrimoine en termes d'image et de savoir-faire, explique Loïc Voisin, directeur international et Dom-Tom de Stereau, la filiale ingénierie du groupe Saur. La Sénégalaise des eaux (SDE), que nous avons créée de toutes pièces dans les années 1990, à la demande des autorités publiques, est un modèle du genre. » Cette entreprise qui gère l'eau potable pour les quarante-six villes les plus importantes du pays utilise en effet les dernières technologies et affiche un taux de recouvrement des factures de plus de 90 %. Ses employés sont sénégalais, et ce même aux postes de direction. Seuls deux ou trois expatriés y travaillent sur un total de 200 employés. Saur a aussi la particularité de travailler avec des entreprises locales, que ce soit pour le génie civil, la construction, l'électricité ou les automatismes, en misant sur la formation des partenaires et exploitants. NOUVEAUX CONTRATS Actuellement, les nouveaux contrats à l'export se font principalement dans la construction. Mais, depuis quelques années, Saur a marqué des points en exploitation, en réalisant des contrats de management pour aider à la mise en place et à l'amélioration des services d'eau et d'assainissement. Comme à Jeddah, en Arabie Saoudite, où une dizaine de cadres ont été envoyés pendant un an et où des employés saoudiens ont été formés, notamment en France. D'autres contrats du même type ont été signés à La Mecque pour l'eau et l'assainissement. Sur ce dernier contrat, qui incluait de la formation, un diagnostic et des recommandations, ce sont d'ailleurs des employés sénégalais de la SDE qui ont été envoyés, car il était demandé au personnel d'être musulman. Côté construction, c'est à Chypre que le Français a signé une de ses plus belles références, avec la conception, construction et exploitation sur vingt ans d'une usine de recyclage des eaux usées (dont l'eau est utilisée à 100 % pour l'agriculture) qui fait appel à ses membranes plaques. « À la demande de notre client, nous sommes descendus à un niveau d'azote dans l'eau recyclée de 5 mg/l, sachant que la fraction réfractaire se limite à 4 mg/l », précise Loïc Voisin. Un autre projet de recyclage des eaux usées (capacité de 250 000 EH) est en cours de construction près d'Oran. « Pour les pays africains, le modèle est souvent le même : nous travaillons plutôt avec les grands bailleurs de fonds (Banque mondiale, AFD, BEI, Banque islamique de développement) qui, de plus en plus, demandent des garanties de la part des autorités publiques pour financer. » Et ces bailleurs font un suivi strict des chantiers en cours. VALEUR AJOUTÉE En dehors du continent africain, Saur est également présente en Argentine, où elle exploite les services d'eau et d'assainissement de la ville et province de Mendosa, en Espagne, via ses filiales Idagua, Emalsa, et Gestagua, en Pologne (Gdansk) et en Arménie. « Pour nous développer, nous ciblons les projets où nous pouvons proposer une valeur ajoutée : le service en Afrique, la capacité d'offrir une vison globale au Moyen-Orient, et le recyclage des eaux usées. » À terme, l'objectif est d'afficher une progression à deux chiffres du CA à l'international, qui pèse actuellement 10 % du total, soit 150 millions d'euros.


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