La grande pelouse, qui était tondue une fois par mois, est devenue une prairie de fauche à l'apparence sauvage. La végétation n’est coupée qu’une fois par an entre les mois de septembre et de novembre. En son centre, un bosquet a été créé avec des espèces locales. Les traitements chimiques (désherbants sur les voiries, produits phytosanitaires sur les massifs) ont été remplacés par des procédures manuelles – binage, béchage, paillage des massifs. L’entretien est réalisé par la structure d’aide à la socialisation par le travail (ESAT) Les amis de l’atelier, employant des personnes handicapées. Le paillage permet notamment de limiter la consommation d’eau car les fibres de bois ont une bonne capacité de rétention. Sur le terrain de l’exhaure, en bord de Marne, la gestion différenciée s’est notamment traduite par le maintien d’une zone à l’état naturel, sans intervention humaine.
Continuité écologiqueAutant de mesures qui doivent permettre au site, situé à proximité de plusieurs zones naturelles protégées, de favoriser la continuité écologique. Entre autres enjeux, la région est une zone de passage et de reproduction pour plusieurs espèces d’oiseaux protégées, comme la pie-grièche écorcheur. La signature de la charte des Jardins de Noé* pour le site d’Annet-sur-Marne a eu lieu le 8 octobre, sur le site de l’usine. D’ici fin 2010, Veolia Eau pense pouvoir faire grossir le réseau des Jardins de Noé, qui compte déjà près de 1000 jardins membres, d’une quarantaine d’autres sites. C’est un moyen de formaliser un engagement du groupe envers la gestion différenciée qui date de 2007 en Ile-de-France-Centre. En effet, ce mode de gestion, qui implique d’adapter l’entretien aux caractéristiques du site pour favoriser au maximum la biodiversité, est déjà mis en place sur 23 sites de l’entreprise en Ile-de-France-Centre (couvrant quelque 70 ha au total) et une cinquantaine de sites en France.
*Le réseau Jardins de Noé est ouvert à tous, particuliers, collectivités, entreprises.Le site des Jardins de Noé