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EAU

Traiter les micropolluants en zone humide

LA RÉDACTION, LE 1er NOVEMBRE 2009
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Lyonnaise des eaux (LDE) et sa filiale SDEI ont imaginé avec des partenaires publics ( Cemagref, agence de l'eau RMC, Région Languedoc-Roussillon) et privés ( Biotope, Serpe) un projet pilote innovant qui utilise les plantes d'une zone humide pour traiter plusieurs micropolluants (pesticides, métaux et résidus médicamenteux) en sortie de station d'épuration. Ce traitement tertiaire devrait permettre un abattement de 50 à 99 % selon les micropolluants. ABSORPSION SÉLECTIVE Baptisé « Zone Libellule », ce système est constitué d'un ensemble de bassins en eau successifs, dont les plantes (7 000 plants de 48 espèces, toutes locales) sont choisies pour absorber de manière sélective les micropolluants. C'est ainsi que le nénuphar absorbe le zinc, qui est notamment présent dans les produits cosmétiques. La zone abrite différents types de milieux humides (bassin à phytoplancton, roselière, méandre, delta, prairie humide...) qui font varier les vitesses d'écoulement ou les profondeurs d'eau, améliorant ainsi le traitement. Les molécules peuvent être dégradées par les racines et les feuilles des plantes, par les bactéries et les champignons, ou encore par les UV du soleil (pour certains résidus pharmaceutiques). Cette zone a été installée sur 1,7 ha en sortie de la station d'épuration du Sivom de Palus (5 000 EH), à Saint-Just (Hérault). L'eau traitée par la station traverse la zone Libellule en dix jours. Les bassins et la flore qui s'y développent ne nécessitent aucun entretien particulier. La mise en eau a été réalisée en août 2009, et des analyses sont en cours pour évaluer sa capacité épuratoire, mesurer l'effet des végétaux sur chacun des micropolluants et contrôler le rejet final. Le réservoir fera l'objet d'un suivi pendant trois ans.


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