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EAU

La Société du Canal de Provence donne de l'eau à l'est du Var

LA RÉDACTION, LE 1er AOÛT 2010
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À la Société du Canal de Provence (SCP), on le précise volontiers : la liaison hydraulique Verdon/Saint-Cassien - Sainte-Maxime est l'un des projets les plus importants en France et en Europe actuellement menés. Il s'agit d'apporter au centre et à l'est du Var l'eau du Verdon, via 100 kilomètres de canalisations enterrées (réseaux gravitaires). Une branche principale de 75 kilomètres reliera d'abord Tourves à Roquebrune-sur-Argens, tandis qu'une branche secondaire (dont le tracé est en cours de définition) desservira Sainte-Maxime. Cette liaison était dans les cartons de la Société du Canal de Provence depuis sa naissance, il y a cinquante ans, et elle aura nécessité vingt ans de discussions serrées entre la SCP, les élus et les collectivités concernées. Il est vrai que l'enjeu financier est conséquent. Il en coûtera 100 millions d'euros au total : l'État apportera 2 millions d'euros, la région Paca 24,7 millions, le conseil général du Var 16 millions, l'agence de l'eau 15 millions et la SCP 42,3 millions. L'enjeu est de taille : il s'agit d'alimenter 335 000 habitants du Var, sachant que ces valeurs peuvent être multipliées par 2 à 4 pour obtenir la population estivale. Et de permettre aussi le développement économique de cette région, les usages touristiques, agricoles et industriels ayant été pris en compte. En bout de raccordement, il s'agit d'alimenter aussi, via Sainte-Maxime, la riche presqu'île de Saint-Tropez, avec ses grosses propriétés très gourmandes en eau. Un volume pour la sécurité incendie a également été prévu. RESTRICTIONS RÉGULIÈRES Il y avait urgence car, depuis la canicule de 2003, les restrictions étaient régulières, la saison estivale venue. De surcroît, les ressources en eau provenaient jusqu'à présent de ressources locales (cours d'eau et forages), de plus en plus fragilisées par ces ponctions et de moindre qualité. Les besoins en eau du Syndicat des eaux du Var Est (Seve), du Syndicat intercommunal de distribution d'eau de la corniche des Maures ( SIDECM) et de Sainte-Maxime seront donc satisfaits, à l'horizon 2020-2030, par cette liaison qui permet une diminution des prélèvements dans le milieu naturel et préserve les écosystèmes. Les partenaires que sont les communes utilisatrices se sont d'ailleurs engagés à une « gestion concertée de l'eau pour préserver la ressource locale », explique Vincent Kulesza, l'ingénieur en charge du projet. En clair, il faudra tout de même être économe, « même si le lac de Sainte-Croix représente un potentiel de 660 millions de mètres cubes et que 250 millions de mètres cubes sont prélevés actuellement », précise-t-il. Par ailleurs, le prix de l'eau au consommateur final ne devrait pas augmenter. À partir de sept études de tracés différents, c'est celui du Centre Var qui a été retenu, privilégiant un ouvrage en souterrain pour un impact limité sur les parcelles traversées. Nombre de domaines viticoles verront passer les pelleteuses. Le chantier est présenté comme « exemplaire en termes de respect de l'environnement », cinq ans d'études ayant été nécessaires, avec des mesures compensatoires pour les espèces protégées quelque peu déstabilisées par les travaux. Ainsi, la tulipe précoce et la tortue d'Hermann bénéficieront-elles d'un soin particulier.


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