Les nappes concernées sont les plus fortement capacitives (nappe de la Craie, nappe des calcaires de Beauce, nappe de Champigny) ou les plus réactives (nappes des calcaires jurassiques, nappes alluviales, socle). Le Brgm souligne que cette situation est normale en cette saison qui représente, sur le cycle hydrologique naturel, la période des plus basses eaux (étiage).
L’état de remplissage des aquifères est assez contrasté : inférieur à la moyenne pour 64 % d’entre-eux, égal à la moyenne pour 23 % et supérieur à la moyenne pour les 13 % restants. Certaines situations déficitaires restent caractéristiques (ensemble du bassin de Paris, Roussillon, Midi-Pyrénées, Bas-Dauphiné, plaine du Roussillon). Quelques situations normales, voire excédentaires, sont observées dans les contextes aquifères de la plaine de Valence, de l’Alsace, de l’est du Languedoc-Roussillon et de la région PACA.
Les grandes nappes qui présentent une situation déficitaire sont la nappe du Roussillon, la nappe des calcaires du Jurassique de la côte des Bars, la nappe du calcaire de Beauce, la nappe du calcaire du Lutétien et des sables de l’Yprésien.
Certaines nappes ont un état proche de la normale. Par exemple les nappes d’Alsace, la nappe des alluvions anciennes en Plaine de Valence, les nappes des formations karstiques en région Paca.