Les entreprises étaient jusqu’à présent regroupés au sein de deux syndicats : l’un concernait l’eau potable et s’appelait le Syndicat national des industries de production d’eaux potables, de process et de piscines (Siep). L’autre touchait à l’assainissement et portait le nom de Syndicat national des industries du traitement des eaux résiduaires (Sniter).
Désormais, le Siep devient Siet et accueille les équipementiers du secteur de l’eau, qu’ils fournissent des usines d’eau potable, d’assainissement ou des piscines. De même, le Sniter devient Synteau et regroupe tous les ensembliers du secteur de l’eau.
Business model
Pourquoi ce changement ? « A l’origine, le Sniter et le Siep regroupaient chacun des sociétés spécialisées dans la conception et la réalisation d’ouvrages. Mais peu à peu, le Siep a accueilli de plus en plus d’équipementiers. Les ensembliers étaient de moins en moins concernés et confortables au sein du Siep. Et inversement, la présence des ensembliers pouvait être un frein à l’entrée d’autres équipementiers dans le Siep. Nous avons donc décidé de nous regrouper plutôt en fonction du business model des entreprises, » explique Didier Haegel, qui de président du Sniter est devenu président du Synteau.
Les pompistes bienvenus
Avec ce changement, de nouveaux membres vont pouvoir rejoindre les syndicats, notamment les équipementiers du secteur de l’assainissement qui ne trouvaient pas leur place dans l’ancienne configuration. « Nous visons plus large : nous pourrions accueillir jusqu’aux pompistes, ou des équipementiers plus généralistes », confirme Pascal Guasp, ancien président du Siep devenu président du Siet. Il poursuit : « accueillir les équipementiers des eaux usées sera une ouverture positive. Nous parlons le même langage technique, avons les mêmes clients et les mêmes problématiques, allons sur les mêmes salons… » En attendant de nouvelles adhésions, tous les anciens membres ont trouvé leur place dans les deux nouvelles structures.