Dans un entretien accordé à l'AFP, il explique que « le débat sur le mode de gestion n'est pas un enjeu » et qu’il s’agit « d’un faux débat ». « On a toujours défendu un modèle dans lequel le sujet le plus important, c'est d'avoir une autorité publique forte ».
La collectivité délégante a un rôle « d'autorité et de gouvernance au quotidien. Si on a ça, il vaut mieux une entreprise spécialisée avec un contrat et des objectifs qu'un système en autocontrôle (…). Ce qui compte pour le citoyen utilisateur de l'eau, c'est le niveau de service, le prix et la transparence », plaide-t-il.
Prenant le cas de la Ville de Paris, qui a confié au 1er janvier 2010 la production et la distribution de l’eau potable à sa régie Eau de Paris, « il y a confusion des rôles en permanence entre la ville et l'opérateur public ». Dans ce cas, il estime que la préférence pour un opérateur public est surtout « un marqueur politique ».
(source AFP)Site de la FP2E