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EAU

Des indicateurs de pollution chimique

LA RÉDACTION, LE 1er SEPTEMBRE 2011
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Le gammare est une petite crevette d'eau douce déjà utilisée parmi d'autres invertébrés pour évaluer l'indice biologique global normalisé des milieux et l'état écologique des masses d'eau dans le cadre de la directive-cadre sur l'eau (DCE). Il est aujourd'hui au centre d'une nouvelle méthodologie mise au point par le Cemagref pour surveiller les niveaux de contamination chimique des eaux. Issu de recherches menées depuis cinq ans par le laboratoire d'écotoxicologie du Cemagref de Lyon, le protocole subit aujourd'hui des tests de validation sur le milieu. Les individus sont engagés dans le milieu cible ; l'espèce et la taille des gammares sont sélectionnés ; la durée de transplantation maîtrisée. « Le plus innovant dans cette approche écotoxicologique, c'est d'utiliser des espèces qui jouent un rôle clé dans le fonctionnement des écosystèmes français pour en faire des indicateurs de la qualité chimique et toxicologique du milieu en étudiant des réponses biologiques sur les individus exposés », souligne Olivier Geffard qui dirige le projet au Cemagref. Jusqu'à présent, l'analyse des polluants chimiques se faisait surtout par prélèvement dans le milieu (eau ou sédiments) avec des difficultés de détection et d'interprétation des pressions chimiques reçues par les milieux. Dans la nouvelle approche, les contaminants qui se concentrent fortement dans les organismes sont mesurés en laboratoire et renseignent sur la fraction biodisponible réellement accumulée par les gammares. Une étude soutenue par l'Onema a été initiée il y a un an en région Rhône-Alpes sur une trentaine de sites pour établir des seuils de gravité de la contamination chimique et proposer un classement des masses d'eau. L'expérimentation va se poursuivre au niveau national pour déterminer si ces valeurs de référence sont généralisables ou doivent être déclinées par « écorégion ». Autre perspective d'ici fin 2011, le lancement d'un projet ANR pour comparer la variabilité inter- et intra-spécifique des réponses biologiques au sein de populations.


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