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EAU

Eau : le pouvoir des élus

LA RÉDACTION, LE 1er AVRIL 2012
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La déclaration ministérielle publiée en clôture du Forum mondial de l'eau rappelle, sans surprise, des objectifs généraux sur l'accès à l'eau potable et à l'assainissement, mais pas seulement. Elle pointe, et c'est nouveau, l'interdépendance entre l'eau et l'énergie et la nécessité d'harmoniser ces deux politiques. Si techniquement, le lien est évident, il est très intéressant d'observer la redistribution des cartes en cours dans ces deux secteurs. Selon une étude de PwC, les acteurs historiques de l'eau dans le monde, comme Veolia et Suez, ont vu leurs parts de marché chuter de 42 % entre 2001 et 2011 au bénéfice d'acteurs privés locaux. En France, les majors revoient aussi leurs offres de service pour répondre à l'exigence des collectivités, qui n'hésitent plus à repasser en gestion directe. Dans le domaine de l'énergie, c'est le développement des énergies renouvelables qui bouleverse l'organisation du marché. Car eau et ENR sont des ressources locales qu'il faut transformer, distribuer et consommer sur place. Avec comme corollaire, la montée en puissance d'un acteur désormais incontournable, les collectivités territoriales. Mais pour assurer une gestion durable, il leur faut évaluer les gisements, connaître les consommations et anticiper les conflits d'usage. Pour l'énergie, les schémas régionaux climat-air-énergie en sont une première étape. Pour l'eau, les outils existent depuis longtemps. Cependant, même sur ce secteur aussi réglementé, il reste fort à faire comme en témoigne le premier panorama de l'Observatoire des services publics d'eau et d'assainissement mis en oeuvre par l'Onema. Il révèle un rendement des réseaux d'eau potable de 76 %, loin des 85 % dorénavant exigés, et un niveau de connaissance des réseaux très moyen. Un enjeu que sous-estiment encore les élus alors que les années de sécheresse se succèdent et imposent des restrictions mal acceptées. C'est pourquoi la diffusion d'un indicateur aussi global que l'empreinte eau va s'avérer fort utile, comme le montrent deux études de WWF et du cabinet Deloitte. Certes son calcul n'est pas encore normalisé - il le sera d'ici à 2014 -, mais en mesurant les impacts de toutes les activités humaines sur la quantité et la qualité de la ressource et les risques qui y sont liés, il imposera une gouvernance locale de l'eau.


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