Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
EAU

La Cour des Comptes critique l'Onema

LA RÉDACTION, LE 12 FÉVRIER 2013
Archiver cet article
Newsletters
Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
Les critiques sur l’Onema sont nombreuses et sévères malgré les recommandations qu’avait faites la Cour en 2007 lors de la mutation du conseil supérieur de la pêche. Elles pointent « une accumulation de missions mal assurées » et des « déficiences dans l’organisation et la gestion ». Ainsi « l’Onema ne disposait ni des effectifs ni des compétences nécessaires à la coordination des projets informatiques lié au service d’information sur l’eau et de ses propres projets ». La Cour dénonce, et c’est ce qui justifie les suites données, « de nombreuses anomalies dans la passation et l’exécution des marchés informatiques ». En matière de gouvernance, la Cour reproche au ministère de l’Ecologie, la tutelle, de n’avoir pas exercé ses responsabilités puisqu’elle présidait aussi le conseil d’administration de l’Onema. Si on ajoute que les dépenses de personnel ont progressé de plus de 27 % en quatre ans, l’Onema dont l’équipe dirigeante a été remplacée en octobre dernier, a du pain sur la planche pour se conformer aux recommandations formulées. Au-delà de la fiabilisation des comptes et de la mise en place de procédures de contrôle interne, la Cour recommande également à l’Onema de redéfinir les indicateurs de suivi pour mieux analyser son efficacité et d’augmenter significativement la pression de ses contrôles sur des zones à enjeux, en particulier celles touchées par la pollution par les nitrates. Quant aux stations d’épurations d’Evry et de Corbeil Essonne, c’est l’histoire coûteuse d’une rivalité entre deux collectivités qui ne sont jamais parvenues à s’entendre ni pour construire une seule station d’épuration, ni plus tard pour la mise aux normes des deux installations contigües. Le surcoût dû à l’absence de concertation est évalué à une dizaine de millions d’euros sans compter le surcoût des charges d’exploitations de plus d’un million par an. C’est dire que l’Etat et tous les financeurs publics dont l’agence de l’eau Seine Normandie n’ont pas vraiment réussi à faire prévaloir l’intérêt général sur les intérêts particuliers.DBLe rapport de la Cour des Comptes


PARTAGER :
À LIRE ÉGALEMENT
Vincent Rocher du SIAAP : « La Seine va mieux »
Vincent Rocher du SIAAP : « La Seine va mieux »
Mieux comprendre le rôle de l’isolation des tuyaux
Mieux comprendre le rôle de l’isolation des tuyaux
Veolia et ADNOC: Alliance stratégique pour une gestion durable de l'eau
Veolia et ADNOC: Alliance stratégique pour une gestion durable de l'eau
PFAS : 16 millions de dollars de financement pour les détruire 
PFAS : 16 millions de dollars de financement pour les détruire 
TOUS LES ARTICLES EAU
Les plus lus
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS