Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
EAU

18 rivières artificielles au service de l'écotoxicologie

LA RÉDACTION, LE 28 NOVEMBRE 2016
Archiver cet article
Newsletters
Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
A Metz, depuis le début de l'été 2016, 18 rivières artificielles ont pris place au sein de la nouvelle plate-forme Ecoscope. Portée par le laboratoire Laboratoire interdisciplinaire des environnements continentaux (LIEC), elle vise à réaliser des tests en écotoxicologie à différents niveaux. « Nous avons des microcosmes constitués de 600 unités expérimentales en laboratoire, des mésocosmes constitués d'aquarium de 50 litres et enfin des rivières artificielles sous forme de canaux. Cela permet de travailler à différentes échelles de complexité de manière imbriquée », détaille Simon Devin, maître de conférences au laboratoire et porteur du projet.L'installation phare est constituée par les 18 rivières de 3 m de longueur installées dans un nouveau bâtiment. Un équipement rare puisque seul l'Ineris dispose de 12 canaux de ce type sur son site au nord de Paris, de même que l'entreprise Total pour le secteur privé. « La spécificité de notre système c'est sa modularité. Les tronçons de longueur 1,50 m sont emboîtables afin de faire évoluer la longueur. On peut aussi ajouter des tronçons en demi-cercles pour simuler des méandres ou modifier la pente. Enfin, on peut aussi les installer directement sur le terrain en les plaçant en dérivation d'une rivière par exemple », précise Simon Devin.Pour les réaliser, le LIEC s'est appuyé sur le savoir-faire de la société Isma, spécialisée dans la réalisation de canaux Venturi. Ces rivières artificielles offriront la possibilité de réaliser des expérimentations en faisant varier quasiment à l'infini la combinaison de paramètres et donc  la complexité de l'habitat :  type de sédiments, végétaux, algues, microorganismes et invertébrés. Seuls les poissons ne seront pas étudiés pour l'instant car ils sont soumis à une réglementation particulière. « Aussi, dans un premier temps, nous allons utiliser des modèles biologiques que l'on maîtrise mieux », justifie Simon Devin. La première expérimentation consistera à tester l'impact d'un échauffement de la température dans le cadre du projet ANR FunctionalStreams qui étudie les effets du changement climatique sur les rivières. Une simulation de rejets de nickel issus de l'exploitation minière sera aussi effectuée afin d'évaluer l'impact sur le vivant. A moyen terme, l'idée est de créer des partenariats pour réaliser des prestations auprès d'industriels dans le cadre de la structure ImpactE, le centre de transfert et d'innovation du LIEC. Pour l'instant, les eaux et sédiments contaminés issus des expérimentations seront traitées par un prestataire mais les chercheurs souhaiteraient pouvoir tester de nouveaux systèmes d'épuration pour retraiter les eaux avant leur rejet dans le réseau. PRB 


PARTAGER :
À LIRE ÉGALEMENT
WATERUN : des solutions pour mieux gérer les flux des eaux urbaines
WATERUN : des solutions pour mieux gérer les flux des eaux urbaines
SFA étoffe sa gamme de stations de relevage des eaux pour maisons individuelles et logements collectifs
SFA étoffe sa gamme de stations de relevage des eaux pour maisons individuelles et logements collectifs
« La France n’a pas l’habitude de manquer d’eau »
« La France n’a pas l’habitude de manquer d’eau »
NGE renforce son ancrage en Moldavie avec un nouveau projet d’eau potable
NGE renforce son ancrage en Moldavie avec un nouveau projet d’eau potable
TOUS LES ARTICLES EAU
Les plus lus
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS