Alors que le bassin Rhin-Meuse compte environ 200 zones de rejet végétalisées, construites depuis 2009, l’agence de l’eau du bassin publie un guide pour améliorer la conception de nouvelles zones de rejet végétalisées, et accompagner le vieillissement des ouvrages existants.
Ainsi, le guide d’une trentaine de pages, « propose en quatre chapitres des informations clés, des données chiffrées, des conseils pratiques relatifs aux intérêts de ces dispositifs, à leur conception et entretien et à leurs performances épuratoires », explique l’agence de l’eau Rhin-Meuse. Il s’agit ainsi de relever les impacts de ces zones sur la qualité et la pollution des rejets, de détailler les différents types d’aménagements possibles en sortie de station d’épuration ou encore de s’appuyer sur des exemples concrets de zones aménagées dans le bassin Rhin-Meuse.
« En conclusion, l’agence de l’eau indique que les zones de rejets végétalisées contribuent dans une certaine mesure à la réduction des impacts des rejets sur le milieu récepteur », peut-on lire sur le site de l’agence. Selon cette dernière, ces zones permettent de protéger les berges des cours d’eau et de « recréer des milieux humides fonctionnels ».