« L’opération, conduite en collaboration avec la Safer du Centre, assure le maintien des exploitants agricoles et leur conversion à l’agriculture biologique (AB) » ,précise Eau de Paris dans un communiqué. A noter que dans ce secteur, seuls 2,9% de la surface agricole utile sont en biologique. Ainsi, cette opération « représentera une référence technique et économique intéressante au niveau local pour les exploitants qui souhaiteraient s’engager également dans une démarche de conversion », estime l’organisme.
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Via cette acquisition et cette conversion, l’objectif est de réduire les teneurs en nitrates et en pesticides dans les eaux et de participer à la protection d’autres captages « en alimentant les communes de Verneuil D’avre et d’Iton, Bâlines, Courteilles, L’Hosmes et Piseux dans l’Eure et Rueil-la-Gadelière en Eure-et-Loir.
« Dans le cadre de sa stratégie de protection de la ressource en eau, Eau de Paris a acquis plus de 570 hectares de terres agricoles. Presque 470 hectares sont mis à disposition de 26 agriculteurs en échange de la mise en place de pratiques culturales favorables à la qualité de l’eau », rappelle Eau de Paris.
Pour rappel, 68% des eaux du bassin Seine-Normandie sont concernées par la problématique des pesticides et 30% par les nitrates.