« Rendre la dépollution des eaux usées accessible en termes de coût et de simplicité d’utilisation, pour qu’un maximum d’usines puissent l’adopter ». C’est avec cet objectif qu’Hydroxyd annonce « faire son entrée sur le marché » du traitement in situ des eaux industrielles avec une nouvelle génération de stations. S’adressant aux industriels souhaitant internaliser le traitement de leurs eaux usées « sans allouer de ressources particulières », précise la nouvelle entreprise, ces stations sont « autonomes, connectées et miniaturisées ».
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Station autonome
« La station s’occupe de tout et prévient quand il faut changer les consommables », met en avant Lorane Lambert, directrice générale et cofondatrice d’Hydroxyd. « Le modèle le plus compact est capable de décontaminer jusqu’à 800 litres par jour pour une surface au sol de seulement 2 m2 », avance Hydroxyd.
Autre avantage, « les opérateurs ne sont jamais en contact avec les produits dangereux grâce un système de carénage et de trappes », détaille la directrice générale. Et d’ajouter : « La qualité des rejets est surveillée en temps réel par des capteurs. »
« L’achat des stations se fait uniquement en vente directe afin de garantir la qualité de l’installation et de l’entretien », précise Hydroxyd. Les demandes de devis se font en ligne sur le site d’Hydroxyd, où un espace client « bientôt disponible, permettra également de suivre sa consommation, retrouver ses devis et factures sur une interface unique et sécurisée, et facilitera la commande de consommables (produits chimiques, filtres, etc.) », ajoute la société.
À noter, Hydroxyd a reçu, en novembre dernier, le label Green Tech Innovation, décerné par le ministère de la Transition écologique en reconnaissance de son caractère innovant et à fort potentiel de croissance.
