Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) a lancé un nouveau label pour la filière solaire. Depuis la mi-2011, existait la marque Assurance qualité photovoltaïque (AQPV) pour les modules. Voici maintenant AQPV contractant général, le label destiné aux développeurs de centrales photovoltaïques. Derrière cette même terminologie AQPV, se cache toutefois une évolution. La version pour les modules porte sur du matériel et son attribution est gérée par le SER lui-même. En revanche, le nouveau-né sera délivré à des entreprises par l'organisme certificateur indépendant, spécialiste du bâtiment, Certibat. Autre différence, le label AQPV contractant général vise l'accréditation Cofrac. Le SER veut ainsi, non seulement en faire une référence pour les professionnels du photovoltaïque et du bâtiment, mais aussi convaincre les banques et assurances. Après le recueil des pre mières candidatures, le cahier des charges devait être affiné pour être opérationnel dès le début de cette année. L'enjeu est crucial pour une filière sinistrée, mais qui prépare le redémarrage du marché. La profession parie sur l'avènement du bâtiment à énergie positive avant 2020, concomitamment à l'atteinte de la parité réseau. « Le photovoltaïque deviendra alors monnaie courant dans les bâtiments », promet Arnaud Mine, président de la branche photovoltaïque du SER. À condition de garantir le professionnalisme des acteurs. Pour décrocher ce nouveau label qualité, un développeur devra au minimum posséder en interne les compétences de conception et de maîtrise d'œuvre, disposer de partenaires reconnus pour la construction (électricité et couverture) et l'exploitation-maintenance. Il lui faudra cinq références supérieures à 36 ou à 250 kVA (selon la déclinaison ciblée). Mais aussi être certifié Iso 9001.