L'annonce était attendue fin 2012, elle est survenue le 8 janvier. À cette date, Delphine Batho a saisi la Commission de régulation de l'énergie sur le cahier des charges du deuxième appel d'offres sur l'éolien en mer. Il cible deux zones : Le Tréport (76), d'une part, les îles d'Yeu et Noirmoutier (85), d'autre part, pour une capacité totale de 1 000 MW. La publication de l'appel est prévue pour mars, le dépôt des offres jusqu'en septembre et la désignation des lauréats au début 2014. Par rapport au premier appel, le prix sera vraisemblablement un critère plus discriminant, avec un plafond éliminatoire. Sans attendre, les fabricants et concurrents français Areva et Alstom s'activent, en vue aussi d'accéder au marché européen, voire mondial.
En janvier, Alstom a lancé la construction de son usine d'éoliennes à Saint-Nazaire (44). Au premier trimestre, il va installer sa première unité en mer, au large de la Belgique, pour des essais en conditions réelles. À la fin de l'année dernière, il annonçait rejoindre un consor tium aux États-Unis pour travailler sur une ferme pilote au large de la Virginie. Il fournira là deux éoliennes.
e son côté, Areva a été retenu ar Iberdrola (avec qui il est éjà associé en France pour une ferme à Saint-Brieuc, dans les Côtes-d'Armor) pour un projet en Allemagne : sa capacité pourrait atteindre 400 MW et sa construction se dérouler en 2016 et 2017. L'entreprise a aussi noué un partenariat – non exclusif – avec STX pour combiner son expertise dans les turbines à celle de STX dans les fondations. l