C'est le nerf de la guerre. Dans la lutte contre le changement climatique, une bonne nouvelle a été annoncée concernant le volet du financement. La réunion de capitalisation du Fonds vert a en effet débouché sur une somme de 9,3 milliards de dollars. Cet outil international doit accompagner les pays en développement dans leur transition vers un modèle énergétique compatible avec l'objectif de limiter le réchauffement mondial à 2°C. En septembre dernier, François Hollande avait déjà annoncé la contribution de la France. Lors du Sommet du climat organisé par Ban Ki-moon à New York, le président de la République avait promis un versement d'un milliard de dollars. Les modalités viennent d'être précisées : la contribution française prendra la forme d'un don de 489 millions d'euros et d'un prêt à taux zéro de 285 millions. Au total, 21 pays se sont engagés à contribuer. La somme est certes à relativiser. A l'horizon 2020, c'est un flux de 100 milliards de dollars par an qu'il faudra mobiliser, à partir de sources publiques et privées, pour soutenir les politiques des pays en voie de développement. Mais l'annonce a été perçue par nombre d'observateurs comme un signal politique positif à l'approche des négociations qui se dérouleront en décembre à Lima, au Pérou.TB