Une étude exclusive BVA Xsight pour Vaillant Group / Saunier Duval met en lumière les raisons de ce paradoxe : si l’adhésion progresse lentement, c’est notamment parce que cette technologie demeure mal connue et que son adoption est freinée par des considérations économiques. Cette étude dresse un panorama inédit des perceptions et usages autour d’une solution à la fois prometteuse, mais encore méconnue.
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Selon les résultats de l’étude, la pompe à chaleur est la 3e installation de chauffage utilisée par les Français*. 15 % en sont aujourd’hui possesseurs. Ce taux augmente dans trois cas de figure : en zone rurale, chez les foyers vivant en maison individuelle, et parmi ceux dont les revenus mensuels dépassent 3 500 €. Parmi les foyers déjà équipés, 93 % se déclarent satisfaits de leur installation*, mettant en avant les bénéfices concrets et durables des pompes à chaleur.
Possesseurs ou non possesseurs de PAC, les Français sont unanimes : cette technologie séduit. Plus de la moitié d’entre eux (54 %*) estime qu’elle permet de réduire les factures énergétiques. 26 %* pensent qu’elle améliore le confort thermique de leur logement. D’un point de vue financier, près d’un Français sur quatre* (24 %) estime que les aides proposées pour cet équipement jouent un rôle déterminant dans leur décision, renforçant ainsi son attractivité.
Une technologie durable, mais encore méconnue
Si la pompe à chaleur s’impose peu à peu dans le paysage résidentiel, elle reste encore mal connue d’une grande partie de la population. 96 % des Français* ont déjà entendu parler de la pompe à chaleur, mais plus d’un Français sur deux ne sait pas précisément comment cette technologie fonctionne. Par exemple, 75 % pensent à tort que la pompe à chaleur a une durée de vie inférieure à 15 ans.
« Chaque produit que nous concevons est soumis à plus de 300 tests rigoureux de performance et de longévité. Nos pompes à chaleur sont ainsi éprouvées dans toutes les situations, y compris dans les conditions climatiques les plus extrêmes. Grâce à plus de 3 500 heures de tests en laboratoire chaque semaine, complétées par les retours d’expérience sur le terrain, nous savons aujourd’hui que leur durée de vie dépasse les 15 ans et s’approche davantage des 20 ans pour les modèles les plus fiables », explique Régis Luttenauer, Directeur Général de Vaillant Group France (marques Vaillant et Saunier Duval).
Des freins économiques encore présents
Malgré cet intérêt croissant, plusieurs freins subsistent à l’adoption généralisée. Le prix d’achat reste le premier obstacle mentionné par les non-équipés (56 %*). 42 %* le citent même comme le principal frein à l’achat. A tort, le temps de rentabilité est également mis en cause : un quart des Français estiment que l’amortissement de l’investissement est trop long.
“Il existe encore de nombreuses idées reçues sur la rentabilité des pompes à chaleur. Pourtant, si l’on regarde les chiffres, l’investissement initial, si l’équipement est bien dimensionné, est rapidement compensé par les économies d’énergie réalisées chaque année. Par exemple, un foyer standard peut économiser jusqu’à 900 euros par an sur ses factures énergétiques. Sans compter les aides financières disponibles, qui réduisent encore le reste à charge. Il est donc important de dépasser ces freins, qui ne résistent pas à l’analyse des faits.” explique Régis Luttenauer, Directeur Général de Vaillant Group (marques Saunier Duval et Vaillant).
Un besoin clair d’information et d’accompagnement
Pour Vaillant Group, ces résultats soulignent une double nécessité : continuer à développer des équipements performants, mais surtout accompagner les Français dans une meilleure compréhension de cette solution. L’enjeu est aussi bien économique qu’écologique.
« Il ne suffit pas de proposer une technologie efficace, il faut aussi convaincre, rassurer et expliquer. Cette étude vient confirmer ce que les professionnels observent depuis longtemps : la pompe à chaleur est une technologie d’avenir, reconnue pour son potentiel. Cependant, plusieurs freins majeurs ralentissent encore son adoption et le déploiement de la filière, notamment un prix élevé et une perception encore fragile quant à sa durabilité. Ces difficultés s’expliquent en grande partie par une communication parfois confuse autour des aides financières, qui pourraient pourtant faciliter l’accès à cette solution, ainsi que par la visibilité excessive d’arnaques au moment du lancement de l’objectif d’un million de pompes à chaleur fabriquées en France. Pour avancer, il est essentiel de stabiliser les aides, de continuer à former nos professionnels pour garantir une installation adéquate et d’expliquer aux particuliers tous les bénéfices de cette solution », souligne Régis Luttenauer, DG France de Vaillant Group.