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ENERGIE

Les bons comptes de l'Iso 50001

LA RÉDACTION, LE 1er MARS 2015
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Enthousiaste de la première heure, le groupe Afnor pousse depuis trois ans la norme Iso 50001. Après avoir envoyé un questionnaire à ses clients et analysé les rapports d'audit de vingt-sept organisations certifiées, il a de nouveaux arguments à faire valoir. Premier en sei gnement, la démarche séduit d'abord l'industrie, mais pas seulement : 30 % des organismes évalués sont des sociétés de services et 15 % ont une activité tertiaire. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la norme n'est pas non plus réservée aux grandes entreprises. Dans son panel, Afnor compte par exemple une structure de vingt-huit salariés. Caractéristique commune en revanche, tous ceux qui se lancent réalisent des économies : 10 % en moyenne sur la facture énergétique. Un résultat qui atteint même 25 % pour l'une d'entre elles. Mieux, il ne semble pas nécessaire d'investir lourdement : 17 % des actions engagées sont rentables en un an, 44 % en deux ans et 33 % en quatre ans. Des chiffres rassurants quand on sait que « cinq à dix ans, c'est déjà du long terme pour un industriel », comme l'expliquait début décembre Olivier de Leiris, responsable de l'optimisation énergétique chez Solvay, lors du salon Pollutec à Lyon. La certification of f re d'autres atouts. Depuis avril 2012, elle permet de bénéficier d'un doublement des certificats d'économies d'énergie quand l'investissement est éligible. La bonification est réduite à 50 % pour la certification de niveau 1. Parmi les entreprises interrogées, 83 % en ont profité et, pour 62 % du panel, la prime a dépassé 10 % du montant des travaux réalisés. À noter toutefois que cet avantage, imaginé pour faciliter l'émergence de la norme, pourrait à terme disparaître. Côté moyens, « le nombre de collaborateurs chargés du système de management de l'énergie (SME) varie d'un à quinze ». Les organismes de 200 à 550 salariés (45 % du total) en comptent bien souvent deux ou trois, qui occupent d'autres fonctions en complément. La présence d'un responsable énergie ayant l'écoute du directeur général, pour intervenir de manière transverse dans l'organisation, semble en revanche plus rare. Pour l'aider à convaincre des collègues de modifier un procédé ou de revoir leurs critères d'achat, la norme propose une approche qui a fait ses preuves : le calcul systématique des retours sur investissement. « Bien sûr, il faut acquérir les compétences pour établir les plans de mesurage, leur exploitation et les améliorations qui en découlent », observe le responsable d'une entreprise certifiée. Les retours d'expérience montrent que la démarche est plutôt simple, puisque 89 % des organismes ont obtenu la certification en moins d'un an. Malgré quelques difficultés des entreprises à interpréter le texte de la norme, en particulier le chapitre qui porte sur la revue énergétique, l'audit initial, l'enquête n'identifie pas de freins majeurs. L'étude de l'Afnor est loin néanmoins de répondre à toutes les questions, notamment parce que 93 % des structures qui se lancent avaient déjà déployé un autre système de ma nagement. Elles disposaient donc de procédures internes pour gérer les dysfonctionnements. En outre, celles qui étaient certifiées Iso 14001 (89 % du panel) ont pu adapter la composante énergétique de la norme de management environnemental. Les organismes n'ayant jamais fait le pari de la certification auront-ils autant de facilité ? l


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