Mise à l'eau en janvier 2014 au large de Sur le marché S a i n t- Va a s t- la-Hougue, dans la Manche, la p l ate - fo r m e flottante de Nass & Wind Offshore, baptisée M3EA (Marine Measurements for Meteorological and Environ-mental Assessment), vient d'achever onze mois de tests, avec succès. D'une superficie de 17 m2 , elle est équipée de caméras, de radars et d'un système de mesure de vent Lidar. Ces appareils sont alimentés en énergie par quatre éoliennes de 350 watts, dix-huit panneaux solaires de 100 watts, six batteries et un groupe électrogène de secours. « Un autre système Lidar était installé à proximité sur une des îles Saint-Marcouf de façon à comparer les mesures de vent sur un site fixe voisin. La bouée est en effet soumise à la houle, il fallait vérifier qu'il n'y avait pas d'effets parasites dus au tangage », explique Leslie Loison, chargée de concertation à Nass & Wind. Les tests menés par l'organisme indépendant DNV GL valident donc les performances de la plateforme. Cependant, depuis un mois, c'est un mât de mesures concurrent qui a été posé dans le parc offshore de Fécamp, situé un peu plus à l'est. « Ce dispositif nécessite une fondation à monopieux lourde. Alors que l'ancrage de notre bouée s'effectue avec deux lignes de chaînes lestées chacune d'un bloc béton de 3 tonnes auquel s'ajoute une ancre de 2,7 tonnes. Tout est récupéré à la fin des tests, poursuit Leslie Loison. En France, il n'y a pas encore de systèmes concurrents. » Nouveaux objectifs : installer des capteurs à avifaune ou halieutique pour recueillir des données environ nementales. Des contacts sont établis, mais rien n'est encore signé.