A peine rentrée d'une série de visites en Afrique pour préparer la COP 21, Ségolène Royal occupe la scène médiatique en assurant avec enthousiasme le service après-vente de la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte, publiée au JO du 18 août. « Cinquante dispositions sont d'ores et déjà applicables. Et la moitié des textes d'application sont rédigés et seront publiés avant la fin de l'année », affirme haut et fort la ministre de l'Ecologie. Certes le Conseil Constitutionnel a retoqué quelques mesures dont celles sur le gaspillage alimentaire dans la grande distribution. Sur ce sujet, la ministre organise une réunion le 27 août avec les représentants du secteur. Elle veut obtenir d'eux des engagements contractuels pour appliquer les mesures disparues de la loi. Pour le reste, rien ne peut arrêter la transition pour laquelle Ségolène déclare "la mobilisation générale". Citoyens, entreprises, territoires, chacun de ces trois acteurs dispose d'une boîte à outils pour s'engager.
Et pour accompagner cette transition devenue « irréversible » grâce à ce texte, Ségolène Royal annonce la publication prochaine de plusieurs appels à projets. Deux sont prévus à destination des entreprises : un premier appel à projets PME à énergie positive pour celles qui feront des travaux d'économies d'énergie et un deuxième pour celles qui lancent des sites de production d'énergie renouvelable pour mettre en œuvre l'investissement participatif. Pour les citoyens, est en cours de rédaction un appel à projets Copropriétés à énergie positive. Enfin, les territoires ne sont pas oubliés avec un appel à projets pour anticiper les plans de lutte contre le gaspillage alimentaire dans les restaurations collectives publiques et un nouvel appel à candidatures pour des territoires à énergie positive.Le texte au JO du 18 août