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ENERGIE

Selon l'Ademe, la transition énergétique ramènerait le plein emploi en France

LA RÉDACTION, LE 1er JUILLET 2016
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Croissance, emplois, pouvoir d'achat… Ses défenseurs l'assurent : « La transition énergétique est une formidable opportunité », promeut Bruno Lechevin, président de l'Ademe. Pour le confirmer, « nous avons voulu évalué l'impact macro-économique d'un scénario basé sur un développement massif des énergies renouvelables en France, mais aussi de l'efficacité énergétique ». L'agence a dévoilé ses conclusions le 30 juin. Les chiffrent parlent d'eux même.Trois variantesQue l'on parle de croissance du PIB, d'emplois ou de revenu disponible pour les ménages, les résultats sont nettement favorables à la transition énergétique par rapport à un scénario tendanciel. L'Ademe s'est appuyé sur les différentes études prospectives qu'elle a menées ces dernières années. D'une part, ses visions énergétiques aux horizons 2030 et 2050, publiées en 2013. D'autre part, son analyse d'un mix 100 % renouvelables en France, qu'Environnement Magazine avait relayé fin 2015. Sur ces bases, elle a étudié trois variantes où diffère la part d'énergies renouvelables dans la consommation finale d'électricité en France en 2050. D'abord, un scénario 100 % renouvelables. Ensuite, un autre scénario 100 % renouvelables, mais avec une moindre acceptabilité de l'emprise des centrales d'électricité renouvelable au sol. Dans ce cas, les énergies marines et le photovoltaïque en toiture se substituent en partie à l'éolien terrestre. Enfin, dans la troisième cas, le taux de renouvelables est limité à 80 %.  Ces trois variantes donnent, peu ou prou, les mêmes résultats.800.000 à 900.000 emploisAinsi, selon l'Ademe, la transition énergétique conduit à un niveau de PIB en France en 2050 de 3,6 à 3,9 % supérieur à celui du scénario tendanciel. A plus court terme, le gain en PIB est chiffré entre +1,2 % et +1,4 % en 2020, et autour de +1,1 % en 2030. Ces simulations ont été réalisées à partir d'un modèle macro-économique multisectoriel nommé ThreeME. Il a été développé par l'Ademe et l'OFCE.Autre paramètre : l'emploi. Pour les trois variantes, le nombre total d'emplois en 2050 est supérieur au scénario tendanciel d'environ 800.000 à 900.000 emplois. Cela représente une diminution du chômage comprise entre 3,6 et 3,3  de la population active par rapport au taux de 8% du scénario tendanciel. « La transition énergétique rapprocherait donc la France du plein emploi », observe Fabrice Boissier, directeur général délégué.Un surcroît d'investissementA plus court terme, le gain en emplois est évalué entre +278.000 et +323.000 en 2020, et entre +160.000 et 175.000 en 2030. La transition énergétique s'accompagnerait surtout d'une hausse d'emplois dans les services. Il y aurait aussi, mais à un degré moindre, des recrutements dans la construction, l'électricité renouvelables, les transports, l'agroalimentaire et l'agriculture… En revanche, le nombre d'emplois baisserait dans le nucléaire et l'automobile.Pour atteindre ces résultats, « une des conditions, c'est la capacité à investir dans la rénovation des bâtiments, l'efficacité énergétique, le développement et l'innovation dans les énergies renouvelables, les transports et l'économie circulaire », reconnaît Bruno Lechevin. Ainsi, la transition énergétique suppose un surcroit d'investissement de 7 à 9 % en moyenne d'ici à 2050. « Soit 1056 milliards d'euros cumulés sur la période », chiffre le président de l'Ademe. « L'un des enjeux est donc de réorienter et d'augmenter les flux de financements. » Pour y parvenir, l'Ademe rappelle les trois principaux leviers : la fiscalité sur l'énergie via le prix du carbone, l'accès au financement pour les particuliers et les entreprises, l'incitation des investisseurs à mieux prendre en compte le risque climatique.Thomas Blosseville 


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