Vue de la future usine à Cherbourg - Naval Energies
A Cherbourg (Manche), la construction de la première usine d’assemblage d’hydroliennes de Naval Energies/OpenHydro a officiellement été lancée le vendredi 21 juillet 2017. Avec un objectif de mise en service au premier trimestre 2018, elle « permettra d’assurer l’assemblage et la maintenance des hydroliennes du projet Normandie Hydro, mené par Naval Energies en partenariat avec EDF Energies Nouvelles (…). » Dotée d’une capacité de 25 turbines par an, l’usine assemblera donc les sept hydroliennes de la future ferme hydrolienne du Raz Blanchard, « d’une puissance totale de 14 MW ». Celle-ci devrait permettre d’alimenter en électricité environ 13.000 habitants à l’horizon 2020, indique Naval Energies dans son communiqué.
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Avec 5.500 mètres carré de superficie, cette usine emploiera une quarantaine de personne. « L’usine a été pensée de façon modulaire et pourra être agrandie pour augmenter sa capacité de production en vue des futures fermes commerciales », précise le communiqué. Le président de Naval Energies et OpenHydro Thierry Kalanquin, a déclaré lors de la cérémonie de lancement, que « l’implantation de cette usine à Cherbourg n’est pas un hasard. La proximité du Raz Blanchard, caractérisé par ses courants de marée parmi les plus forts au monde, couplée à la présence d’infrastructures portuaires adaptées à l’industrie lourde, d’un réseau électrique très puissant, et grâce à des investissements portés par PNA, fait de la région une zone privilégiée pour l’exploitation de l’énergie hydrolienne. » Le groupe estime que « la construction de cette usine constitue une étape décisive dans le développement de l’hydrolien en France et à l’international. Elle marque également l’ambition française dans la lutte contre le réchauffement climatique. »
En 2016, le Syndicat des énergies renouvelables (SER) évaluait le potentiel hydrolien français entre 5 et 6 GW. Selon le SER, 50 % de ce potentiel pourrait être mis en service d’ici 2030. D’ici 2018, une ferme de 39 hydroliennes (plus de 2 MW) devrait d’ailleurs voir le jour sur le Rhône à Génissiat, dans l’Ain.
