Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
ÉNERGIE

Les friches et parkings français présentent un fort potentiel d'installations photovoltaïques

E.G, LE 24 MAI 2019
Archiver cet article
Newsletters
Les friches et parkings français présentent un fort potentiel d'installations photovoltaïques
Ce vendredi 24 mai, l’Agence de l’environnement et de maîtrise de l’énergie (Ademe) publie un avis sur le potentiel des friches et des parkings dans le développement de l’énergie photovoltaïque. Celui-ci s’élève à 53 GWc, dont 49 GWc sur les zones délaissées et 4 GWc sur les parkings.

Selon un nouvel avis de l’Ademe, les friches et parkings représentent un potentiel de développement de l’énergie photovoltaïque de 53 GWc. Ce potentiel est « réparti à 93% sur les zones délaissées et à 7% sur les parkings », détaille l’Ademe.

PUBLICITÉ
Sur le territoire métropolitain et la Corse, 17.764 sites propices à l’installation d’une centrale photovoltaïque ont été recensés dans cette étude, et 70% de ces sites présentent un potentiel compris entre 0,5 et 2,5 MWc. « Une grande majorité des départements français (74 sur 97) dispose d’un gisement supérieur à 100 MWc », précise l’Ademe. Mais l’étude souligne néanmoins des disparités : le plus fort potentiel est notamment concentré près de grandes zones urbaines (Ile-de-France, Gironde) et dans les anciennes régions industrielles (Nord et Est). « Les sites les plus représentés sont les anciens dépôts d’hydrocarbures (>23%), les anciens sites d’activités de commerce, d’artisanat et d’industrie mécanique (garages, ateliers mécaniques, épavistes, forges, ...) (>5%) et les anciens sites de stockage de déchets (> 4%) », est-il détaillé.

Nécessité d’une étude au cas par cas

Pour obtenir ces chiffres, l’Ademe s’est appuyée sur un inventaire des contraintes technico-économiques et administratives liées à l’implantation de centrales photovoltaïques, ainsi que sur des retours d’expériences. « Ainsi, 26 contraintes ont été recensées et définies soit comme rédhibitoires soit comme handicapante », explique l’Agence. Parmi les critères « rédhibitoires », on trouve par exemple l’appartenance du site au Conservatoire du littoral, la présence du site sur une zone de protection du biotope, une réserve naturelle ou une zone humide Ramsar, ou encore les niveaux de pollution du site.

« La revalorisation des zones délaissées doit être étudiée au cas par cas localement afin de voir si d’autres usages sont plus pertinents », précise cependant l’Ademe.


Crédit : semflex66 / Wikimedia Commons
PARTAGER :
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
Découvrir nos newsletters →
À LIRE ÉGALEMENT
Un contrat stratégique pour la ventilation des futurs réacteurs EPR2
Un contrat stratégique pour la ventilation des futurs réacteurs EPR2
Crise énergétique : la ruée discrète vers le chauffage reconditionné en France
Crise énergétique : la ruée discrète vers le chauffage reconditionné en France
Le SID Sud-Ouest signe un CPE à Uzein
Le SID Sud-Ouest signe un CPE à Uzein
Les projets EnR participatifs ont le vent en poupe
Les projets EnR participatifs ont le vent en poupe
TOUS LES ARTICLES ÉNERGIE
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS