Selon un nouvel avis de l’Ademe, les friches et parkings représentent un potentiel de développement de l’énergie photovoltaïque de 53 GWc. Ce potentiel est « réparti à 93% sur les zones délaissées et à 7% sur les parkings », détaille l’Ademe.
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Nécessité d’une étude au cas par cas
Pour obtenir ces chiffres, l’Ademe s’est appuyée sur un inventaire des contraintes technico-économiques et administratives liées à l’implantation de centrales photovoltaïques, ainsi que sur des retours d’expériences. « Ainsi, 26 contraintes ont été recensées et définies soit comme rédhibitoires soit comme handicapante », explique l’Agence. Parmi les critères « rédhibitoires », on trouve par exemple l’appartenance du site au Conservatoire du littoral, la présence du site sur une zone de protection du biotope, une réserve naturelle ou une zone humide Ramsar, ou encore les niveaux de pollution du site.
« La revalorisation des zones délaissées doit être étudiée au cas par cas localement afin de voir si d’autres usages sont plus pertinents », précise cependant l’Ademe.