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ÉNERGIE

Tribune | « Comment en finir avec le gaspillage de données ? »

PUBLIÉ LE 29 JANVIER 2024
THOMAS KRUSE, RESPONSABLE PRODUIT POUR LES TECHNOLOGIES RÉSEAU. TECHNOLOGIE, MAISON INTELLIGENTE ET SÉCURITÉ CHEZ REICHELT ELEKTRONIK
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Tribune | « Comment en finir avec le gaspillage de données ? »
Thomas Kruse. / Crédit : Reichelt elektronik
Dans cette tribune, Thomas Kruse, responsable produit pour les technologies réseau au sein de Reichelt elektronik, distributeur en ligne de produits électroniques et de matériels informatiques, préconise aux entreprises de se familiariser avec leurs données informatiques « inconnues ». Une première étape pour lutter contre la pollution numérique.

La pollution numérique atteint des niveaux sans précédent et la grande quantité de données générées quotidiennement par les entreprises n’y est pas étrangère : stockage, traitement, analyse… Toutes ces activités sont source d’importantes émissions de CO2. Or, selon une étude TRUE Global Research en 2019, environ 55 % des données d’une entreprise sont considérées comme « dark », autrement dit, elles sont inconnues, non détectées, non quantifiées, sous-utilisées, voire totalement inexploitées. Et selon une étude de Veritas, ce type de données est responsable de l’émission de 6,4 millions de tonnes de CO2 en 2020 et elles coûteraient 2 milliards d’euros chaque mois aux entreprises à l’échelle mondiale selon une étude du cabinet américain IDC.

Si les entreprises commencent à prendre la mesure de cette pollution et s’engagent à la réduire, une stratégie plus durable incluant la gestion durable des données est particulièrement importante, mais moins évidente, afin d’éviter le gaspillage d’énergie et de ressources. 
Comment reconnaître les dark data et le gaspillage de données ?

Malgré leur impact négatif sur la qualité des données, la conformité et les ressources de stockage, les dark data et le gaspillage de données sont souvent négligés. Pouvant prendre diverses formes, notamment des données non structurées contenues dans des e-mails, des fichiers ou des systèmes obsolètes, ces données se trouvent dans « l’ombre », car les organisations ignorent souvent ce qu’elles contiennent exactement et quelle valeur elles pourraient avoir. 

Pour identifier les données sombres, il est crucial d’utiliser des techniques de mappage et de découverte de données. La cartographie des données fournit un aperçu clair des flux de données au sein de l’organisation, tandis que la découverte des données identifie les sources de données cachées ou inutilisées. En analysant de manière approfondie l’écosystème des données, les entreprises peuvent détecter et évaluer les dark data potentielles.

Comment éviter les dark data et le gaspillage de données ?

Grâce à une gestion proactive des données, les entreprises peuvent minimiser les données sombres dès le départ. Cela comprend des directives claires pour l’évaluation, la classification et la suppression des données afin de garantir que seules les données pertinentes et précieuses sont conservées. Pour réduire le gaspillage de données, les entreprises doivent régulièrement revoir leur inventaire de données et supprimer les données inutiles ou obsolètes.

Le stockage des données à des fins spécifiques en fonction des besoins de l’entreprise et des exigences de conformité permet de minimiser la quantité d’informations non pertinentes. Le respect des réglementations en matière de protection des données telles que le RGPD est crucial, car il garantit que moins de données sont stockées et que les pratiques de gestion des données sont conformes aux exigences légales. 

Créer de la transparence et de la sensibilisation 

Afin d’atteindre ces objectifs, un changement de culture d’entreprise important en mettant l’accent sur la sensibilisation de la direction, les employés, les partenaires et les prestataires de services de l’entreprise à l’importance de l’utilisation durable des technologies de l’information. 

Cela peut prendre la forme de mesures telles que la communication interne, la formation, l’introduction d’un système de récompense, des événements communs ou des partenariats avec d’autres entreprises qui traitent le sujet des données de manière responsable. 
Ce ne sont pas seulement les technologies modernes qui réduisent les impacts négatifs sur l’environnement, mais aussi l’engagement des personnes qui travaillent dans les entreprises.
 
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