Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
MOBILITÉ

Bus de ville : la mue énergétique impacte leur maintenance 

LA RÉDACTION, LE 2 MAI 2017
Archiver cet article
Newsletters
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le Havre, Lyon, Grenoble, Nice, un peu partout se multiplient les tests de bus électriques. Ces essais servent à évaluer les besoins d’adaptation des infrastructures mais aussi des métiers, notamment en termes de maintenance. Un bon filon flairé par les constructeurs : « Au-delà d’une offre technologique se profile un marché de services », confirme Laurent Irazusta, responsable France chez Irizar. Ce groupe basque, qui vient d’équiper en bus électriques des lignes à Marseille et bientôt à Bayonne, délivre des formations à leur gestion et vante une maintenance moins lourde que pour les véhicules thermiques, du fait d’un nombre réduit de pièces mobiles et de pannes et révisions moins fréquentes. « L’entretien des bus en partie hybrides diesel-électrique dans notre parc nécessite une autre façon de travailler », avance Eric Kuszinski. Ce responsable gère l’atelier d’entretien de la trentaine de bus de la communauté d’agglomération de Beauvais. Et conseille d’être vigilant sur la qualité d’accompagnement proposée par les fournisseurs : « La différence entre un carrossier et un constructeur qui a monté de A à Z son véhicule se joue dans la connaissance des pièces intégrées, leur emplacement et la capacité à intervenir dessus. »Avec les bus diesel ou au GNV, les mécaniciens savent y faire, « travailler à l’oreille et trouver des pièces détachées, même si leur disponibilité ou leur coût posent parfois problème ». Avec les hybrides, « les diagnostics de panne ne sont plus les mêmes, il faut maîtriser des composants électroniques ». Son directeur Julien Rufin, qui pilote ce service de bus (Beauvaisis Mobilités, filiale de Transdev) et veille à son efficacité, ajoute que « des mesures de prévention sont aussi indispensables et que la montée en compétence sur ce volet électromécanique passe par des formations régulières ». L’Apave propose des modules adaptés et habilitations pour intervenir sur ces équipements. « Parfois les constructeurs préfèrent le faire eux-mêmes. Nous sommes avant tout des mécaniciens. Avec l’arrivée à terme de bus tout électrique, le métier va encore se complexifier », conclut non sans une pointe d’inquiétude Eric Kuszinski. MB 


PARTAGER :
À LIRE ÉGALEMENT
Pollutec 2025 : Allison Transmission expose la robustesse de ses solutions
Pollutec 2025 : Allison Transmission expose la robustesse de ses solutions
Les nouveaux visages du VUL dévoilés à SOLUTRANS 2025
Les nouveaux visages du VUL dévoilés à SOLUTRANS 2025
Salon du Bourget 2025 : VERSO Energy et le Groupe ADP s’allient pour propulser les e-SAF
Salon du Bourget 2025 : VERSO Energy et le Groupe ADP s’allient pour propulser les e-SAF
Une limitation automatique de la vitesse sur les camions Volvo Trucks
Une limitation automatique de la vitesse sur les camions Volvo Trucks
TOUS LES ARTICLES MOBILITÉ
Les plus lus